JE ne sais plus d’où naissait ma colère ;
Il a parlé… Ses torts sont disparus,
Ses yeux priaient, sa bouche voulait plaire ;
Où fuyais-tu, ma timide colère ? Je ne sais plus.
Je ne veux plus regarder ce que j’aime ;
Dès qu’il sourit, tous mes pleurs sont perdus :
En vain par force ou par douceur suprême,
L’Amour et lui veulent encor que j’aime : Je ne veux plus.
Je ne sais plus le fuir en son absence,
Tous mes sermens alors sont superflus.
Sans me trahir j’ai bravé sa présence ;
Mais sans mourir supporter son absence, Je ne sais plus !