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Zaïre/Variantes

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Œuvres complètes de VoltaireGarniertome 2 - Théâtre (1) (p. 619-620).
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VARIANTES
DE LA TRAGÉDIE DE ZAÏRE.

Page 560, vers 15. — Édition de 1740 :

Peut-il suivre une loi que mon amant abhorre ?
La coutume en ces lieux plia mes premiers ans.

Page 561, vers 5. — Dans la lettre à Cideville, du 4 janvier 1733, on trouve une autre version de ces vers. (B.)

Page 565, vers 20. — Édition de 1740 :

Des Lusignan ou moi l’empire de ces lieux.

Page 571, vers 5. — Édition de 1736 :

Eh ! qui peut aujourd’hui.

Page 577, vers 14. — Un manuscrit dans les bureaux de la police contenait de plus ces quatre vers :

Et toi, cher instrument du salut des mortels,
Gage auguste d’un Dieu vivant sur nos autels,
Bois rougi de son sang, relique incorruptible,
Croix sur qui s’accomplit ce mystère terrible ;
Dieu mort sur cette croix, etc.

Ces vers m’ont été communiqués par M. H. de La Porte, membre de la Société des Bibliophiles. (B.)

Page 582, vers 14. — Au Théâtre-Français on dit Mamelus. Toutes les éditions données du vivant de Voltaire et les éditions de Kehl portent aussi Mamelus. Mais, à l’exemple de quelques éditeurs récents, j’ai mis Mamelucs. (B.)

Page 585, vers 17. — Édition de 1736 :

Qui naquit, qui souffrit, qui mourut en ces lieux,
Qui nous a rassemblés, qui m’amène à vos yeux.

Page 589, vers 7. — Édition de 1736 :

Mes sujets prosternés offrent pour vous leurs vœux,
Venez ; en ce moment, vos superbes rivales…

Page 590, vers 2. — Fatime n’est point nommée en tête de la scène ; on lit dans l’édition de 1767 :

Ah ! grand Dieu, soutiens-moi !

C’est aussi ce que j’ai entendu au Théâtre-Français. (B.)

Page 591, vers 15. — Édition de 1736 :

Peut-être accusiez-vous ce trouble trop charmant
Que l’innocence inspire à l’espoir d’un amant.

Page 593, vers 6. — Édition de 1736 :

Corasmin, que ces murs soient fermés à jamais.

Ibid., vers 10. — Édition de 1736 :

On peut, sans s’avilir, oubliant sa fierté.
Jeter sur son esclave un regard de bonté ;
Mais il est trop honteux de craindre une maîtresse ;
Aux mœurs de l’Occident laissons cette faiblesse.

Dans l’édition de 1738 les deux premiers vers sont tels qu’on les lit à présent dans le texte ; mais les deux derniers sont remplacés par ceux-ci :

Mais il est trop honteux d’avoir une faiblesse ;
Aux mœurs de l’Occident laissons cette bassesse. (B.)

Page 596, vers 9. — Édition de 1736.

Fatime.

Eh ! ne voyez-vous pas que, pour vous excuser…

Zaïre.

Oui, je vois tout, hélas ! je meurs sans m’abuser.
Je vois, etc.

Page 598, vers 5. — Éditions de 1733, 1736, 1738 :

Quel caprice odieux que je ne conçois pas !

Page 607, vers 5. — Toutes les éditions portaient :

Ayez soin qu’à l’instant la garde le saisisse.


lorsqu’en 1817 j’ai mis ma garde, d’après un errata manuscrit de feu Decroix. (B.)

FIN DES VARIANTES DE ZAÏRE.