Anthologie des poètes français contemporains/Corbière (Tristan)

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Anthologie des poètes français contemporains, Texte établi par Gérard WalchCh. Delagrave, éditeur ; A.-W. Sijthoff, éditeurTome premier (p. 483-493).




TRISTAN CORBIÈRE





Bibliographie. — Les Amours jaunes (Glady, Paris, 1873) ; — Les Amours jaunes, édition complète (Vanier, Paris, 1891).

Tristan Corbière a collaboré à la Vie Parisienne, etc.

Édouard-Joachim — dit Tristan — Corbière, fils d’Édouard Corbière, capitaine au long cours et auteur de quelques romans maritimes, naquit à Morlaix en 1845. Il fit ses études au lycée de Saint-Brieuc, mais il dut les interrompre dès l’âge de seize ans, époque à laquelle se manifestèrent les premiers symptômes du mal qui devait l’emporter. Un séjour de deux années à Roscoff, au milieu des pêcheurs, raffermit sa santé… Fils de marin, il adorait la mer, et, son père lui ayant fait construire un sloop de plaisance, il put enfin suivre son penchant. « À partir de ce moment, dit M. Vincent Huet, il fut toujours en mer, ne couchant plus que dans un hamac et toujours vêtu en matelot, avec le suroît, la grosse capote et les larges bottes de bord… »

Venu à Paris, il collabora, en 1873, sous le pseudonyme de Tristan, à la Vie Parisienne, et publia la même année son unique volume de vers, Les Amours jaunes. Deux ans après, le 1er mars 1875, il mourut à Morlaix, d’une affection de poitrine.

Ce ne fut que longtemps après la mort de Tristan Corbière que Paul Verlaine « découvrit » le poète et le fit connaître en lui donnant une place parmi ses Poètes maudits.

« Tristan Corbière, dit M. Remy de Gourmont, est, comme Laforgue, — un peu son disciple, — l’un de ces talents inclassables et indéniables qui sont, dans l’histoire des littératures, d’étranges et précieuses exceptions, — singulières même en une galerie de singularités. »

Dans ses Notes sur Corbière, Jules Laforgue définit comme suit l’art de l’auteur des Amours jaunes : « Pas de la poésie et pas du vers, à peine de la littérature, — un métier sans intérêt plastique, — l’intérêt est dans le cinglé, la pointe sèche, le calembour, la fringance, le haché romantique… »

La singularité, « l’acuité, l’angoissante ironie » de cet art déconcertant n’ont jamais été mieux marquées que dans ces vers, simple épitaphe de l’auteur par lui-même, citée par M. Van Bever dans une intéressante notice sur Corbière[1], à laquelle nous empruntons les détails qu’on vient de lire :

Mélange adultère de tout :
De la fortune et pas le sou,
De l’énergie et pas de force,
La liberté, mais une entorse.
Du cœur, du cœur ! de lame, non ! —
Des amis, pas un compagnon,
De l’idée et pas une idée,
De l’amour et pas une aimée,
La paresse et pas le repos ;
Vertus chez lui furent défauts.
Ame blasée, inassouvie ;
Mort, mais pas guéri de la vie ;
Gâcheur de vie hors de propos,
Le corps à sec et la tête ivre,
Espérant, niant l’avenir,
Il mourut en s’attendant vivre,
Et vécut s’attendant mourir.




LA FIN


Oh ! combien de marins, combien de capitaines,
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis !…

(V. Hugo, Oceano nox.)


Eh bien, tous ces marins — matelots, capitaines,
Dans leur grand Océan à jamais engloutis…
Partis insoucieux pour leurs courses lointaines,
Sont morts — absolument comme ils étaient partis.
Allons ! c’est leur métier ; ils sont morts dans leurs bottes !
Leur boujaron au cœur, tout vifs dans leurs capotes…
— Morts… Merci : la Camarde a pas le pied marin ;

— Eux, allons donc : Entiers ! enlevés par la lame,
Ou perdus dans un grain…
Un grain… est-ce la mort, ça ? La basse voilure
Battant à travers l’eau ! — Ça se dit encombrer…
Un coup de mer plombé, puis la haute mâture
Fouettant les flots ras — et ça se dit sombrer.

— Sombrer. — Sondez ce mot. Votre mort est bien pâle… Et pas grand’chose à bord, sous la lourde rafale…
Pas grand’chose devant le grand sourire amer
Du matelot qui lutte. — Allons donc, de la place ! —
Vieux fantôme éventé, la Mort cbange de face :
La Mer !…

Noyés ? — Eh ! allons donc ! Les noyés sont d’eau douce !
— Coulés ! corps et biens ! Et jusqu’au petit mousse,
Le défi dans les yeux, dans les dents le juron !
A l’écume crachant une chique râlée,
Buvant sans haut-le-cœur la grand’tasse salée…
— Comme ils ont bu leur boujaron, —

— Pas de fond de six pieds, ni rats de cimetière :
Eux, ils vont aux requins ! L’âme d’un matelot,
Au lieu de suinter dans vos pommes de terre,
Respire à chaque flot.

— Ecoutez, écoutez la tourmente qui beugle !…
C’est leur anniversaire. — Il revient bien souvent. —
O poète, gardez pour vous vos chants d’aveugle ;
— Eux : le De Profundis que vous corne le vent.

… Qu’ils roulent infinis dans les espaces vierges !…
Qu’ils roulent verts et nus,
Sans clous et sans sapin, sans couvercle, sans cierges…
— Laissez-les donc rouler, terriens parvenus !


LETTRE DU MEXIQUE


La Vera-Cruz, 10 février.


« Vous m’avez confié le petit. — Il est mort.
Et plus d’un camarade avec, pauvre cher être.
L’équipage… y en a plus. Il reviendra peut-être
Quelques-uns de nous. — C’est le sort. —

« Rien n’est beau comme ça — matelot — pour un homme ;
Tout le monde en voudrait à terre. — C’est bien sûr.
Sans le désagrément. Rien que ça : Voyez comme
Déjà l’apprentissage est dur.


« Je pleure en marquant ça, moi, vieux Frère-la-Céte.
J’aurai donné ma peau joliment sans façon
Pour Tous le renvoyer… Moi, ce n’est pas ma faute :
Ce mal-là n’a pas de raison.

« La fièvre est ici comme Mars en carême,
Au cimetière on va toucher sa ration.
Le zouave a nommé ça — Parisien quand même —
Le jardin d’acclimatation.

« Consolez-vous. Le monde y crève comme mouches.
… J’ai trouvé dans son sac des souvenirs de cœur :
Un portrait de fille, et deux petites babouches,
Et : marque. — Cadeau pour ma sœur.

« II fait dire à maman : qu’il a fait sa prière.
Au père : qu’il serait mieux mort dans un combat.
Deux anges étaient là sur son heure dernière :
Un matelot. Un vieux soldat. »


LE POÈTE CONTUMACE


Sur la côte d’Armor. — Un ancien vieux couvent.
Les vents se croyaient là dans un moulin-à-vent,
Et les ânes de la contrée,
Au lierre râpé venaient râper leurs dents
Contre un mur si troué que, pour entrer dedans,
On n’aurait pu trouver l’entrée.

— Seul — mais toujours debout avec un rare aplomb
Crénelé comme la mâchoire d’une vieille,
Son toit à coups de poing sur le coin de l’oreille,
Aux corneilles bayant, se tenait le donjon,

Fier toujours d’avoir eu dans le temps sa légende…
Ce n’était plus qu’un nid à gens de contrebande,
Vagabonds de nuit, amoureux buissonniers,
Chiens errants, vieux rats, fraudeurs et douaniers.

— Aujourd’hui l’hôte était de la borgne tourelle,
Un Poète sauvage, avec un plomb dans l’aile ;
Et tombé là parmi les antiques hiboux
Qui l’estimaient d’en haut. — Il respectait leurs trous,

Lui, seul hibou payant, comme son bail le porte :
Pour vingt-cinq écus l’an, dont : remettre une porte.

Pour les gens du pays, il ne les voyait pas :
Seulement, en passant, eux regardaient d’en bas,
Se montrant du nez sa fenêtre ;
Et l’on se doutait bien que c’était un lépreux ;
Et le maire disait : « Moi, qu’est-ce que j’y peux ?
C’est plutôt un Anglais… un Etre. »

— Lui, c’était simplement un long flâneur, sec, pale ;
Un ermite-amateur, chassé par la rafale…
Il avait trop aimé les beaux pays malsains.
Condamné des huissiers, comme des médecins,
Il avait posé là, soûl et cherchant sa place
Pour mourir seul ou pour vivre par contumace…

Faisant, d’un à peu près d’artiste,
Un philosophe d’à peu près,
Râleur de soleil ou de frais,
En dehors de l’humaine piste.

Il lui restait encore un hamac, une vielle,
Un barbet qui dormait sous le nom de Fidèle ;
Non moins fidèle était, triste et doux comme lui,
Un autre compagnon qui s’appelait l’Ennui.

Se mourant en sommeil, il se vivait en rêve,
Son rêve était le flot qui montait sur la grève,
Le flot qui descendait ;
Quelquefois, vaguement, il se prenait attendre…
Attendre quoi… le flot monter — le flot descendre —
Ou l’absente… Qui sait ?

Le sait-il bien lui-même !… Au vent de sa guérite,
A-t-il donc oublié comme les morts vont vite,
Lui, ce viveur vécu, revenant égaré ?
Cherche-t-il son follet, à lui, mal enterré ?

— Certe, Elle n’est pas loin, celle après qui tu brames.

N’apparais pas, mon vieux, triste et faux déterré…
Fais le mort si tu peux… Car Elle t’a pleuré 1

— Est-ce qu’il pouvait, Lui !… n’était-il pas poète…
Immortel comme un autre ?… Et dans sa pauvre tête

Déménagée, encore il sentait que les vers
Hexamètres faisaient les cent pas de travers.

Manque de savoir-vivre extrême — il survivait —
Et — manque de savoir mourir — il écrivait :

« C’est un être passé de cent lunes, ma Chère,
Et ton cœur poétique, à l’état légendaire.

Je me suis demandé, prêt à prendre l’essor :
Tête ou pile… — Et voilà —je me demande encor…

« C’est à toi que je fis mes adieux à la vie,
A toi qui me pleuras, jusqu’à me faire envie
De rester me pleurer avec toi. Maintenant
C’est joué, je ne suis qu’un gâteux revenant.

C’est bien moi, je suis là — mais comme une rature.

u Nous étions amateurs de curiosités :
Viens voir le Bibelot. — Moi, j’en suis dégoûté. —
Dans mes dégoûts surtout, j’ai des goûts élégants ;
Tu sais : j’avais lâché la Vie avec des gants ;
L’Autre n’est pas même à prendre avec des pincettes…
Je cherche au mannequin de nouvelles toilettes.

« Viens encore, oh ! reviens ! —c’est très gai : de la chambre
Tu verras mes moissons, — nous sommes en décembre, —
Mes grands bois de sapins, les fleurs d’or des genêts,
Mes bruyères d’Armor… — en tas sur les chenets.
Viens te gorger d’air pur. — Ici, j’ai de la brise
Si franche !… que le bout de ma toiture en frise.
Le soleil est si doux… — qu’il gèle tout le temps.
Le printemps… —Le printemps, n’est-ce pas tes vingt ans ?
On n’attend plus que toi, vois : déjà l’hirondelle
Se pose… en fer rouillé, clouée à ma tourelle. —

a Si pourtant, près de moi, tu crains la solitude,
Nous aurons des amis, sans fard. — Un braconnier ;
Sans compter un caban bleu, qui, par habitude,
Fait toujours les cent pas et contient un douanier…
Plus de clercs d’huissier ! J’ai le clair de la lune,
Et des amis pierrots amoureux sans fortune.

« — Toi. — Jeté vois partout, mais comme un voyant blême.
Je t’adore… Et c’est pauvre : adorer ce qu’on aime !
Apparais, un poignard dans le cœur ! — Ce sera,
Tu sais bien, comme dans Inès de la Sierra…
— On frappe… oh ! c’est quelqu’un… Hélas ! oui, c’est un rat.

— « Je rêvasse… et toujours c’est Toi. Sur toute chose, Comme un esprit follet, ton souvenir se pose :
Ma solitude. — Toi ! — Mes hiboux à l’œil d’or :
Toi ! — Ma girouette folle : oh ! Toi !… — Que sais-je encor ?.
— Toi ! mes volets ouvrant les bras dans la tempête…
Une lointaine voix : c’est Ta chanson ! — c’est fête !…
Les rafales fouaillant Ton nom perdu — c’est bête —
C’est bête, mais c’est Toi ! Mon cœur au grand ouvert
Comme mes volets en pantenne,
Bat, tout affolé sous l’haleine
Des plus bizarres courants d’air.

« Tiens… une ombre portée, un instant, est venue
Dessiner ton profil sur la muraille nue,
Et j’ai tourné la tête… — Espoir ou souvenir —
Ma Sœur Anne, à ta tour, voyez-vous pas venir ?…

— Rien ! — je vois… je vois, dans ma froide chambrette,
Mon lit capitonné de satin de brouette ;
Et mon chien qui dort dessus. — Pauvre animal ! —
… Et je ris… parce que ça me fait un peu mal.

« J’ai pris, pour t’appeler, ma vielle et ma lyre,
Mon cœur fait de l’esprit — le sot — pour se leurrer…
Viens pleurer, si mes vers ont pu te faire rire ;
Viens rire, s’ils t’ont fait pleurer…

« Ce sera drôle… Viens jouer à la misère.
D’après nature : — Un cœur avec une chaumière. —
… Il pleut dans mon foyer, il pleut dans mon cœur feu.
Viens ! Ma chandelle est morte, et je n’ai point de feu. »

Sa lampe se mourait. Il ouvrait la fenêtre.
Le soleil se levait. Il regarda sa lettre,
Rit et la déchira… Les petits morceaux blancs,

RAPSODIE DU SOURD


L’homme de l’art lui dit : « Fort bien, restons-en là.
Le traitement est fait : vous êtes sourd. Voila
Comme quoi vous avez l’organe bien perdu. »
Et lui comprit trop bien, n’ayant pas entendu.

« Eh bien, merci, Monsieur, vous qui daignez me rendre
La tête comme un bon cercueil.
Désormais, à crédit, je pourrai tout entendre
Avec un légitime orgueil…

À l’œil. — Mais gare à l’œil jaloux, gardant la place
De l’oreille au clou !… — Non. — À quoi sert de braver ?
… Si j’ai sifflé trop haut le ridicule en face,
En face, et bassement, il pourra me baver !…

a Moi, mannequin muet, à fil banal ! — Demain,
Dans la rue, un ami peut me prendre la main,
En me disant : « Vieux pot…, » ou rien, en radouci ;
Et je lui répondrai : « Pas mal ; et vous ? Merci ! »

« Si l’un me corne un mot, j’enrage de l’entendre ;
Si quelque autre se tait : serait-ce par pitié ?…
Toujours, comme un rébus, je travaille à surprendre
Un mot de travers… — Non. — On m’a donc oublié !

« — Ou bien — autre guitare — un officieux être
Dont la lippe me fait le mouvement de paître,
Croit me parler… Et moi je tire, en me rongeant,
Un sourire idiot, — d’un air intelligent.

« — Bête comme une vierge et fier comme un lépreux,
Je suis là, mais absent… On dit : « Est-ce un gâteux,
« Poète muselé, hérisson à rebours ?… »
Un haussement d’épaule, et ça veut dire : un sourd.

« — Hystérique tourment d’un Tantale acoustique !
Je vois voler des mots que je ne puis happer ;
Gobe-mouche impuissant, mangé par un moustique,
Tête de Turc gratis où chacun peut taper.

« O musique céleste, entendre, sur du plâtre,
Gratter un coquillage ! un rasoir, un couteau

Grinçant dans un bouchon !… un couplet de théâtre !
« Un os vivant qu’on scie ! un monsieur ! un rondeau !…

« — Rien. — Je parle sous moi… Des mots qu’à l’air je jette
De chic, et sans savoir si je parle en hindou…
Ou peut-être en canard, comme la clarinette
D’un aveugle bouché qui se trompe de trou.

« — Va donc, balancier soûl affolé dans ma tête !
Bats en branle ce bon tam-tam, chaudron fêlé
Qui rend la voix de femme ainsi qu’une sonnette,
Qu’un coucou !… quelquefois : un moucheron ailé…

« — Soyez muette pour moi, contemplative Idole,
Tous les deux, l’un par l’autre, oubliant la parole,
Vous ne me direz mot : je ne répondrai rien…
Et rien ne pourra dédorer l’entretien.


AU VIEUX ROSCOFF


BERCEUSE EN NORD-OUEST MINEUR


Trou de flibustiers, vieux nid
A corsaire ! — dans la tourmente,
Dors ton bon somme de granit
Sur tes caves que le flot hante…

Ronfle à la mer, ronfle à la brise ;
Ta corne dans la brume grise,
Ton pied marin dans les brisants…

— Dors : tu peux fermer ton œil borgne
Ouvert sur le large, et qui lorgne

Les Anglais depuis trois cents ans.

— Dors, vieille coque bien ancrée ;
Les margats et les cormorans,
Tes grands poètes d’ouragans,
Viendront chanter à la marée…

— Où battaient-ils, ces pavillons,
Echarpant ton ciel en haillons ?

— Dors au ciel de plomb sur tes dunes…
Dors : plus ne viendront ricocher

Les boulets morts, sur ton clocher
Criblé — comme un prunier — de prunes…

— Dors : sous les noires cheminées
Écoute rêver tes enfants,
Mousses de quatre-vingt-dix ans,
Épaves des belles années…

Il dort ton bon canon de fer,
A plat ventre aussi dans sa souille.
Grêlé par les lunes d’hiver…
Il dort son lourd sommeil de rouille.
— Va : ronfle au vent, vieux ronfleur,
Tiens toujours ta gueule enragée
Braquée à l’Anglais !… et chargée
De maigre jonc marin en fleur.


LE CRAPAUD


Un chant dans une nuit sans air…
— La lune plaque en métal clair
Les découpures du vert sombre.

… Un chant ; comme un écho, tout vif
Enterré, la, sous le massif…
— Ca se tait. Viens, c’est là, dans l’ombre…

— Un crapaud ! — Pourquoi cette peur,
Près de moi, ton soldat fidèle !
Vois-le, poète tondu, sans aile,
Rossignol de la boue… — Horreur ! —

… Il chante. — Horreur ! ! — Horreur pourquoi ?
Vois-tu pas son œil de lumière ?…
Non : il s’en va, froid, sous sa pierre.
Bonsoir. — Ce crapaud-là, c’est moi.


(Les Amours jaunes.)


Le soir, 20 juillet.
  1. Ad. Van Bever et Paul Léutaud, Poètes d’aujourd’hui (Société du Mercure de France, Paris).