Aller au contenu

Le Littré de la Grand’Côte/3e éd., 1903/Montée

La bibliothèque libre.
Chez l’imprimeur juré de l’académie (p. 234).
Monter  ►

MONTÉE. — Une montée d’escaliers (escaliers signifie ici marches). On dit souvent la montée tout court. Y a de mirons que viennent faire leurs zécommuns dans la montée… Avè la Josette nous demeurons dans la même montée. On dit de même : Une descente de cave, mais jamais une descente tout court.

Se dit d’une rue avec très forte pente : la montée du Gourguillon (ou le Gourguillon), la montée du Chemin-Neuf (ou le Chemin-Neuf), la montée Saint-Barthélemy, la montée des Anges, la montée de la Glacière (aujourd’hui rue Romarin), la montée de la Butte. Se dit parfois d’une montée en escaliers : la montée des Épies, la montée de Tirecul (aujourd’hui des Chazeaux), la montée du Garillan, la montée des Carmes-Déchaux, la montée Bonafous. En place, on ne dit pas la montée du Change, la montée des Capucins, mais les escaliers du Change, les escaliers des Capucins. Les trois montées qui conduisent à la Croix-Rousse se nomment côtes (voy. ce mot).