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Livre:E. Geoffroy Saint-Hilaire - Principes de philosophie zoologique - 1830.djvu

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Titre	Principes de philosophie zoologique
Auteur	Étienne Geoffroy Saint-Hilaire
Maison d’édition	Pichon et Didier
Lieu d’édition	Paris
Année d’édition	1830
Bibliothèque	Internet Archive Internet Archive source: Google Book Search link: hGE5yMiYjmsC
Fac-similés	djvu
Avancement	À valider

Pages

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TABLES.

SOMMAIRES DES ARTICLES.

Pages.

Sur la théorie des analogues ; pour exposer comment elle est devenue le sujet d’une discussion au sein de l’Académie royale des sciences, et pour fixer le point précis de la controverse.

DISCOURS PRÉLIMINAIRE.

Sur la nécessité d’écrits imprimés, pour remplacer, par ce mode de publication, les communications verbales, dans les questions controversées.

Rapport fait à l’Académie royale des sciences sur l’organisation des mollusques.

Première argumentation de M. le baron Cuvier.

Réplique improvisée à la première argumentation de M. le baron Cuvier.

De la théorie des analogues, pour établir sa nouveauté comme doctrine, et son utilité pratique comme instrument.

De la théorie des analogues appliquée à l’organisation des poissons.

Seconde argumentation de M. le baron Cuvier.

Sur les os hyoïdes : première réplique à la dernière argumentation.

Premier résumé des doctrines relatives à la ressemblance philosophique des êtres, par les rédacteurs du Temps.

Second résumé des doctrines relatives à la ressemblance philosophique des êtres, par les rédacteurs du National.

SOMMAIRE DES PRINCIPALES NOTES.

Souvenirs d’ancienne et très intime liaison.

Le panthéisme, fausse doctrine.

Les doctrines de l’analogie des organes sont présentement enseignées par plusieurs maîtres célèbres en Europe, et traitées comme un principal sujet de recherches, par les zootomistes les plus distingués de l’Europe.

Combien, chez les mollusques, de viscères analogues à ceux des poissons ? l’argumentation elle-même en fait l’observation dès son début.

Il n’est rien de commun entre les doctrines de l’unité de composition organique et celles du panthéisme : on ne trouve nulle part dans celles-là que les êtres soient créés en vue les uns des autres.

Toute explication par la philosophie des causes finales est décidément inadmissible, et doit être rejetée en histoire naturelle.

S’il n’est point de ganglions céphaliques que l’on puisse déterminer comme le cerveau des mollusques, on ne saurait s’appuyer d’une objection, qu’on fonderait sur les rapports de connexion de cet organe.

Les mollusques et à leur tête les céphalopodes, placés ayant d’être étudiés dans les derniers rangs de l’échelle des êtres, ont été remontés trop haut, et près les poissons, sur l’unique considération de leurs organes, où domine le système sanguin : il a fallu plus tard les faire descendre de plusieurs degrés, d’après l’infériorité de leur système nerveux.

La Revue Encyclopédique renferme plusieurs écrits destinés à faire connaître et à recommander la théorie des analogues.

Les systèmes sanguin et nerveux ne se développent point chez les mollusques sous le point de vue de leur quantité respective dans une raison directe proportionnelle, mais au contraire en raison inverse l’un à l’égard de l’autre. Cette relation alternative, au maximum de ses résultats, rend compte des grandes différences, ou autrement du large hiatus qui sépare certaines espèces de ces familles.

Il n’est point de ganglions nerveux que l’on doive, chez les insectes et les mollusques, déterminer et nommer leur cerveau.

Les élémens des deux sortes d’organes respiratoires existent ensemble, mais le plus souvent en quantité inégale chez tous les animaux.

Les parties organiques arrivent en nombre et se compliquent dans la série des âges, ou dans les progressions de l’échelle zoologique, selon l’ordre et en raison directe des divers degrés de l’organisation.

Vues de classification zoologique.

L’hyoïde de l’alouatte est, sous tous les rapports, un hyoïde de mammifère : il n’est aucune de ses parties qui ne se ramène à leurs analogues. Ses différences tiennent à des changemens dans les volumes respectifs de ses élémens constituans ; changemens eux-mêmes appréciables par une des règles de la théorie des analogues, celle dite balancement des organes.

La langue des oiseaux ne prend de partie osseuse qu’en s’appropriant une portion de l’appareil hyoïdien.

Les monstres furent considérés par Montaigne sous un point de vue si élevé et si pénétrant, qu’on donne en quelque sorte le développement de sa pensée en présentant la monstruosité comme le sujet d’une science nouvelle. Les élémens de cette division de la grande science de l’organisation vont être exposés dans un ouvrage ad hoc ; lequel ne tardera pas à paraître.

Les faits sont une seconde fois acquis à la science, s’ils sont rapprochés, comparés, généralisés et abstraits en propositions philosophiques.

L’anus rapproché de la bouche devient aussi un des caractères de quelques espèces appartenant à l’embranchement des animaux vertébrés.

L’universalité du principe d’unité d’organisation est un fait nécessaire, et cette nécessité vaut déjà démonstration.

La théorie des analogues fut conçue à priori et se trouve en effet manifestement présentée en germe dans un écrit à la date de 1796.

FIN DES TABLES.

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