Livre:Michelet - OC, Histoire de France, t. 16.djvu
Apparence
Titre | Œuvres complètes de J. Michelet |
---|---|
Volume | Histoire de France |
Auteur | Jules Michelet |
Lieu d’édition | Paris |
Année d’édition | s.d. (1893-1898) |
Bibliothèque | Internet Archive |
Fac-similés | djvu |
Avancement | À corriger |
Série |
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TABLE DES MATIÈRES
L’Histoire de France est terminée.
Le fil du présent volume est la Conspiration de famille, aujourd’hui prouvée, démontrée.
Les légendes récentes ont été démenties par les lettres mêmes de Marie-Antoinette et de Marie-Thérèse.
Combien Louis XVI fut allemand, étranger à la France.
Toujours le roi en France a été l’étranger.
L’ascendant croissant de la reine.
Méthode suivie dans ce volume.
Adieu à la France d’alors.
Chapitre Premier. — Chute de Bernis. — Avènement de Choiseul (1758).
Cabale autrichienne des trois Lorraines.
Elles perdent Bernis et l’Infante, créent Choiseul.
Choiseul livre la France à l’Autriche.
Chapitre II. — Choiseul. — Son traité autrichien. — Ruine et revers (1759).
Ascendant de la Lorraine. Règne des Lorraines.
Choiseul et sa sœur (Grammont).
Situation désespérée. Choiseul manque la descente d’Angleterre ; banqueroute.
Chapitre III. — L’éclipse de Voltaire (1759-1761).
Le parti autrichien fait rentrer Voltaire en France et le loge à Ferney.
Candide.
Chapitre IV. — Rousseau. — Nouvelle Héloise (1754-1761).
Le Rousseau naturel et le Rousseau artificiel.
La Savoie, Mme de Warens.
Fluctuations. Il se fait chrétien (1754).
Les Genevois le lancent contre Voltaire.
Discordances et reniements. Délire. Mme d’Houdetot (1756).
Lettre sur les spectacles (1758). Nouvelle langue. Le grand schisme.
La Julie (janvier 1761).
Chapitre V. — La comédie des Philosophes (mai 1760). — Mademoiselle de Romans (1761).
Rousseau chez Madame de Luxembourg.
Sa belle-fille obtient de Choiseul qu’il supprime l’Encyclopédie et diffame les philosophes.
Ménagements des dévots pour Rousseau.
Il les redoute. Caractère bâtard de l’Émile.
L’amour est à la mode. La Julie du roi.
Chapitre VI. — Pacte de famille. — Règne du Parlement. — Jésuites condamnés (1761-1762).
Choiseul s’allie à l’Espagne et la compromet ; se fait seul ministre.
Il amuse les Parlements avec la chasse aux Jésuites.
Chapitre VII. — Les Calas. — Voltaire a affranchi les protestants (1761-1764).
Les protestants avaient usé la pitié.
Calas. Fêtes meurtrières du Clergé dans le Midi.
Violente pitié de Voltaire ; son audace contre les Parlements.
Ils répondent barbarement par le procès des Sirven.
Choiseul heureux d’écraser ses amis des Parlements. Triomphe de la tolérance.
Chapitre VIII. — L’Europe. — La paix (1763).
L’ogre russe. Frédéric le détourne de la Prusse sur la Pologne.
Choiseul ne dispute que pour l’Autriche.
La France exclue du monde, ruinée en Amérique et en Asie (1763). Destruction des races américaines.
Choiseul s’assure des Parlements et se fait sept années de règne.
Chapitre IX. — Tyrannie de Choiseul sur le Roi. — Morts de la Pompadour, du Dauphin, de la Dauphine (1763-1766).
Choiseul brave le roi et le Dauphin, caresse l’opinion.
Agence secrète du roi, le chevalier d’Éon.
Embarras et humiliation du roi.
Lutte de la sœur de Choiseul et de la Pompadour, qui meurt (1764).
Mort du Dauphin (1763) et lutte des Choiseul avec la Dauphine, qui meurt (1766).
Vie du roi, peureuse et furtive ; l’enfant cachée.
Chapitre X. — Fin des Choiseul (1767-1770).
Choiseul fort par Vienne et Madrid ; sa fatuité dangereuse.
Influence de sa sœur ; règne de Mademoiselle Julie. Corse, Lally, etc.
Choiseul dupe de Vienne ; ne prévit rien. Partage de la Pologne.
Il provoque la guerre, nous lègue la banqueroute.
Chapitre XI. — La Du Barry. — Mort de Louis XV (1770-1774).
Le parti dévot oppose la Du Barry à Choiseul.
Choiseul nous impose l’Autrichienne, menace le roi, tombe (24 décembre 1770).
D’Aiguillon, Maupeou, Terray ; le coup d’État. Mémoires de Beaumarchais.
Les deux partis se disputent le roi mourant (mai 1774).
Chapitre XII. — Avènement de Louis XVI (1774).
Louis XVI fut tout Allemand (par sa mère), Marie-Antoinette Lorraine (par son père).
Forcé de l’épouser, il n’y voit qu’un agent de l’Autriche.
Elle suit les conseils de sa mère, qui la trompe (4 mai 1771) pour le partage de la Pologne.
Elle s’empare de son jeune mari (juin 1771).
Bonne nature du Dauphin, charme et légèreté de la Dauphine.
Avènement (10 mai 1774). Effort du jeune roi pour écarter l’influence autrichienne ; il repousse Choiseul, appelle Maurepas, Vergennes.
Sa chute morale (juillet 1774). Il chasse Rouan, Broglie, ceux qui l’éclairent sur l’Autriche.
Triomphe de la reine, son tempérament violent ; Madame de Lamballe.
Chapitre XIII. — Ministère de Turgot (1774-1776).
Les exagérations des Économistes furent utiles ; il fallait ranimer la production découragée.
Génie indépendant de Turgot, nullement serf des Économistes.
Comment le roi le prit sans le connaître.
La Marseillaise du blé.
Son plan : Culture affranchie, Industrie affranchie, Raison affranchie.
Intrigue des Choiseul qui font rappeler le Parlement (novembre 1774).
Ligue universelle contre Turgot, émeute factice.
Faiblesse du roi ; le Sacre.
Turgot refuse de doter les gens agréables à la reine ; il tombe (mai 1776).
Le roi peu éducable ; il trompe Turgot et se trompe, garde tout son cœur au passé.
Chapitre XIV. — Transformation des esprits (1760-1780). — L’élan pour l’Amérique. — La guerre (1777-1783).
Grandeur morale de la France ; trois accès de croissance en vingt ans.
Influence de Rousseau, Raynal. — Enfants sublimes.
Beaumarchais jure que l’Amérique vaincra (25 septembre 1776).
Combien elle était peu républicaine. Payne coupe le câble qui l’attache à l’Europe.
Déclaration d’indépendance (juillet 1776).
Secours de Beaumarchais (janvier 1777). Départ de La Fayette (avril).
Necker. La confiance qu’il inspire permet à la France d’emprunter et de se ruiner pour l’Amérique.
Le roi contraint par l’opinion d’agir pour l’Amérique (février 1778), et par la reine d’agir pour Joseph II.
Marie-Thérèse implore sa fille, qui devient enceinte le 18 mars 1778.
Le roi agit peu et mal pour l’Amérique, se réserve pour l’Autriche, sauve et indemnise Joseph (1779).
Force de l’opinion. Necker, par le Compte rendu, relève encore le crédit, trouve l’argent nécessaire à la guerre.
Le roi forcé d’envoyer une armée. Victoire et délivrance (28 septembre 1781).
Chute de Necker (mai 1781). Vaillance inutile de d’Estaing, Suffren, paralysés par l’aristocratie. Paix précipitée (1783).
Chapitre XV. — La reine. — Calonne et Figaro (1774-1784).
Éclat qui entourait la reine. — La lutte de Glück et Piccini.
Succès de Grétry, Monsigny, de Parny, de Fragonard. Le Barbier de Séville, etc.
Goût pour Lauzun. Ascendant de Coigny. Fidélité de Fersen.
Les Choiseul remplacent la Lamballe par la Polignac (mai 1776).
Les meneurs de la Polignac. Longue servitude de la reine (1776-1787).
Ils s’emparent de la Guerre (1781), des Finances (1783). Calonne.
Ils font représenter Figaro (17 avril 1784).
Le roi met Beaumarchais à Saint-Lazare.
Chapitre XVI. — Montgolfier. Lavoisier. — Rohan et la Valois (1783-1784).
L’impossible supprimé. Première ascension en ballon (21 novembre 1783).
L’homme devient un créateur. Lavoisier (1775).
Est-il en lui-même un guérisseur ? Mesmer, Cagliostro.
Folies de Joseph II, appuyé de la reine.
Rohan se fait agent de Joseph, veut remplacer Calonne.
Sa maîtresse, Madame de Valois. — Lamotte.
Légèreté de la reine, goûts des farces, des mystifications.
La Valois amuse la reine d’une mystification de Rohan (juillet 1784).
Chapitre XVII. — Le Collier (1785).
La reine brouillée avec Calonne pour l’achat de Saint-Cloud.
Elle consulte Cagliostro que Rohan a établi près de lui.
Sa passion pour les diamants ; on lui offre le Collier (février 1785).
Fatuité de Rohan. Il ne peut payer le Collier (juillet).
Son arrestation (15 août). La Valois refuse de fuir.
Chapitre XVIII. — Procès du Collier (1785-1786).
Rohan, dirigé par Georgel, se sauve aux dépens de la Valois.
Managements singuliers du roi pour Rohan.
Ni le Roi, ni le Parlement, ni le Clergé ne veulent de procédure publique.
On laisse Rohan faire lui-même l’enquête des joailliers de Londres.
On force les magistrats de trouver bonne la pièce rapportée de Londres.
La Valois contenue, muselée, dirigée, crue agent de la Reine.
Triomphe de Rohan. La Valois fouettée, marquée ; à la Salpêtrière (mai 1786).
Elle devient une légende, échappe, se justifie, se tue.
Chapitre XIX. — Révolution dans la Famille. — Mirabeau (1776-1786).
Le roi à Cherbourg. Sensibilité.
Son attachement au passé, aux vieux abus.
Sa facilité pour accorder aux familles des Lettres de cachet.
Dureté de la Famille. Les sacrifices humains. Couvents et prisons.
Les Mirabeau. La voix de Vincennes (1778-1781).
Le Mirabeau réel ; ridiculement exagéré.
Son procès pour sa femme (1783). Sa sœur. L’enfant mystérieux.
Comme Rousseau, il part du désespoir.
Franklin le relève. On le fait écrire contre Washington, contre Beaumarchais (1784-1785).
Chapitre XX. — Calonne. — Comédie des Notables (1787).
Charlatanisme de Calonne, ses meneurs.
Il creva la caisse publique.
Le roi était-il innocent des actes qu’il signait tous les jours ?.
Sa passion. La reine en 1787. Portraits.
Combien le roi est loin de lui-même, du Louis XVI dauphin et du Louis XVI de 1774.
Les Notables, expédient pour amnistier le gaspillage et trouver de l’argent.
Ruses grossières auxquelles le roi se laisse associer.
La fallacieuse machine des Notables.
Calonne rejette le déficit sur Necker.
Il est repoussé des Notables, renié du roi.
Chute du roi ; la reine lui impose un prêtre athée.
Chapitre XXI. — La reine et Brienne. — Fera-t-on la banqueroute ? (1787).
Brienne, créature du parti autrichien, est la défaite du parti Polignac.
La reine, déconsidérée, prend publiquement le pouvoir.
L’Anglais Dorset lui fait abandonner la Hollande.
Brienne, repoussé des Notables. Le Parlement demande les États généraux.
Exil et retour du Parlement. Tentative d’escamoter quatre cent vingt millions.
Dénoncée par Mirabeau. Elle avorte (19 novembre 1787). Fureur du roi.
On conseille et on glorifie la banqueroute. Doctrine de Saint-Simon, Besenval, Linguet, etc.
Chapitre XXII. — Le coup d’État. — Les résistances de Bretagne, Dauphiné, etc. — Convocation des États généraux (mai-août 1788).
La reine siège aux Conseils, y prend la voix prépondérante.
Tentations de violence. État de l’armée.
Écrasement du Parlement, Cour plénière, etc. Le roi n’aura plus de Conseil que ses domestiques (8 mai 1788).
Les pairs font une Déclaration des droits (3 mai).
Arrestation de d’Espreménil (5 mai).
Protestation des Parlements (2-9 mai).
Résistance de la Bretagne. Lutte de Rennes (10 mai).
Résistance du Dauphiné. Combat de Grenoble (7 juin).
La noblesse de Grenoble rétablit les anciens États. Vizille (27 juillet).
Toute la France suit le Dauphiné.
Vigueur du gouvernement, mais la troupe n’est pas sûre.
Le Grand-Conseil demande la tête de Brienne, menace le roi (19 juin).
Brienne convoque les États généraux (8 août).
Chapitre XXIII et Dernier. — Les fusillades de Paris. — Necker. — Cahiers. — Élections. — Mirabeau (août 1788-avril 1789).
Le roi appelle Necker, veut l’exploiter, garder son ministère.
Chute de Brienne et Lamoignon. Fêtes de Paris. Massacres (septembre 1788).
Faiblesse de Necker. Ménagements pour la Cour, l’aristocratie.
On convoque les Notables pour soutenir les privilégiés (décembre).
Le coup de Sieyès : Le Tiers est le tout.
La Noblesse recule, et s’avoue rétrograde.
Cruel hiver et famine.
Le roi n’ose refuser le doublement du Tiers (27 décembre 1788).
Caractère équivoque du Règlement d’élection (24 janvier 1789).
Violente lutte pour l’élection de Mirabeau.
Mirabeau sauve la Provence, triomphe ; prévoit la tyrannie.
FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES DU TOME SEIZIÈME.