dient recourir ? Je m’en vais et j’amènerai ici mes serviteurs pour prendre le lion avec cette troupe d’alliés, et moi, de loin, je les regarderai faire. »
Cette fable s’applique à un riche qui n’ose ni toucher à ses trésors, ni les mettre en usage.
Un ours se vantait hautement d’aimer les hommes, par la raison qu’il ne mangeait pas de cadavre. Le renard lui répondit : « Plût aux dieux que tu déchirasses les morts, et non les vivants ! »
Cette fable démasque les convoiteux qui vivent dans l’hypocrisie et la vaine gloire.
Un laboureur ayant dételé son attelage, le menait à l’abreuvoir. Or un loup affamé, qui cherchait pâture, ayant rencontré la charrue, se mit tout d’abord à lécher les côtés intérieurs du joug, puis peu à peu, sans s’en apercevoir, il descendit son cou dedans, et, ne pouvant l’en dégager, il traîna la charrue dans le sillon. Le laboureur revenant l’aperçut et dit : « Ah ! tête scélérate ! si seulement tu renonçais aux rapines et au brigandage pour te mettre au travail de la terre ! »
Ainsi les méchants ont beau faire profession de vertu : leur caractère empêche de les croire.
Un astronome avait l’habitude de sortir tous les soirs pour