Page:Œuvres d’Éphraïm Mikhaël (Lemerre, 1890).djvu/113

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

L’ANGELUS

Dans le noir sillon solitaire
Tout le jour nous avons lutté :
Mais le soir sacre de clarté
La plaine soudain plus austère.

Nous rêvions — nous, gens de la terre ! —
Vous, récolte, et moi, volupté.
Un brusque angelus a tinté
Qui nous trouble de son mystère.