Page:Œuvres d’Éphraïm Mikhaël (Lemerre, 1890).djvu/115

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Je disais : « Quand viendra la reine que j’attends,
La grande fiancée aux mains victorieuses,
Je trouverai des paroles mystérieuses,
Des mots couleur de ciel, d’aurore et de printemps.

« Et, comme réveillé d’un sommeil de cent ans
Par le baiser de ses lèvres impérieuses,
Pour dire nos amours pâles et merveilleuses
Je chanterai d’antiques hymnes éclatants. »