Page:Œuvres d’Éphraïm Mikhaël (Lemerre, 1890).djvu/116

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Et te voici ! Je tiens tes deux mains adorées,
Sans pouvoir proclamer en des chansons sacrées
La gloire de ton corps et de ton cœur charmant.

Mais près de toi, muet de voluptés étranges,
Je garde dans mon cœur silencieusement
Mon amour trop profond pour s’épandre en louanges.

Juin 1889.