Page:Œuvres d’Éphraïm Mikhaël (Lemerre, 1890).djvu/77

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Nous sommes les aïeux fiers de nos cent années.
Ô temps sacré ! le fouet des dures destinées
Pendant un siècle entier a frappé sur nos reins.
Nous voulons vivre encore, ô montagnes amies,
Et contempler parmi les treilles endormies
L’antique trahison des étés souverains.