Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/173

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d’une origine commune mais non immédiate, et paraissent bien représenter dans l’ensemble deux traditions collatérales parallèles ABF et CI.

Le Testament.

Quoique le succès du Testament ait dû, dès l’origine, être considérable, il n’en reste que quatre copies ACFI, les mêmes que pour le Lais, moins B ; elles sont loin d’être parfaites et ne se rattachent sans doute à l’original que par plusieurs intermédiaires.

Sur cent soixante-treize huitains que l’on compte dans le Testament (indépendamment des ballades et autres pièces qui y sont insérées) on trouve pour A : cent soixante et onze huitains avec deux manquants, les huitains xlvi et xcvi ; pour

C : cent soixante-douze huitains, avec un manquant, le huitain xxxix ; pour

F : cent cinquante-deux huitains, avec vingt et un huitains en déficit, plus deux ballades (bal. de mercy et bal. finale), et deux ballades mutilées (bal. des fausses amours ; bal. des contrediz de Franc Gontier), plus douze vers sautés (140 ; 221 ; 308 ; 428 ; 445 ; 623 ; 788 ; 831 ; 1233 ; 1475 ; 1832, 1879), plus un vers des Poésies diverses (II, 14) ; pour

I : cent soixante-dix huitains avec trois manquants (136 ; 152 ; 154 ; enfin, de la ballade finale ne figure que le premier couplet).

L’examen attentif de ces quatre sources ne permet pas de les faire rentrer dans un classement rigoureux, et les remarques relatives à ces manuscrits au sujet du Lais semblent convenir également ici ; on pourra d’ailleurs se reporter à l’étude qui en a été faite dans la Romania (t. XLII (1913), p. 390 et suiv.).