Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/194

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178 FRANÇOIS VILLON

Tant qu'il a de long et de lé,

Affin que de luy soit mémoire,

Vivre autant que Mathusalé ! 64

IX Et douze beaux enfans, tous masles, Voire de son chier sang royal, Aussi preux que fut le grant Charles, Conceus en ventre nupcial, 68 Bons comme fut sainct Marcial !

Ainsi enpreigne au feu Dauphin !

Je ne luy souhaite autre mal.

Et puis paradis a la fin. 72

X Pour ce que foible je me sens Trop plus de biens que de santé. Tant que je suis en mon plain sens,

Si peu que Dieu m'en a preste, 76

Car d'autre ne l'ay emprunté,

J'ay ce Testament très estable

Faict, de dernière voulenté.

Seul pour tout et irrévocable. 80

XI Escript l'ay l'an soixante et ung Que le bon roy me délivra

De la dure prison de Mehun,

Et que vie me recouvra, 84

IX. — 66. Veoir C; trescherJ. — 68. en ventre impérial A. — 70. le prengne le bon daulphin /. — 72. en la fin C ; Aussi paradis en F.

X. — 73. feuble A. — 76. pou AF. — 77. ne l'ay pas C. — 78. Je ce A. — 79. Faiz de darraine A; derreniere C; Fait pour F. — 80. inrevocablc CI.

XI. — 81. Et escript l'an C. — 82. Lors que le roy AC ; L'an que le

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