Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/196

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l8o FRANÇOIS VILLON

Mais convertisse et vive en bien.

Et tout autre que pechié mort. io8

Combien qu'en pechié soye mort.

Dieu vit, et sa miséricorde,

Se conscience me remort.

Par sa grâce pardon m'accorde. 112

XV Et, comme le noble Romant De la Roseà\i et confesse

En son premier commencement

Qu'on doit jeune cuer en jeunesse, 116

Quant on le voit viel en viellesse,

Excuser, helas! il dit voir.

Ceulx donc qui me font telle presse

En meurté ne me vouldroient veoir. 120

XVI Se, pour ma mort, le bien publique D'aucune chose vaulsist mieulx, • A mourir comme ung homme inique

Je me jugasse, ainsi m'aist Dieux ! 124

Griefz ne faiz a jeune n'a vieulx.

Soie sur piez ou soie en bière :

Les mons ne bougent de leurs lieux

Pour ung povre, n'avant n'arriére. 128

��XIV. — 108. A tout autre F. — 109. Soit vraye voulenté ou ennort C. — 1 10. Dieu voit C ; Dieu le veult et miséricorde F. — 1 1 1 . Et se /.

XV. — 115. Roumant C. — 114-115 intervertis dans F. — 119. Et ceulx. doncques qui me font telz F; Ceulx qui donc me font telopresse /. — 120- En meureté me A\ En meuretté me F.

XVI. — 121 . Sy AF; morir AF. — 124. me jugasse ainsi m'eist A ; m'est Dieux C ; se m'aist Dieux F\ — 12 5. jeunes ne C. — 126. Soient sur pies ou soient /.

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