Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/305

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

POÉSIES DIVERSES 289

Priam occis et toute son armée,

Ne luy valut tour, dongon_, ne barrière ;

Et Hannibal demoura il derrière?

En Cartage par Mort le feis attaindre ; i8

Et Scypion l'Affriquain feis estaindre;

Jules César au sénat je vendis ;

En Egipte Pompée je perdis ;

En mer noyé Jason en ung bouillon ;

Et une fois Romme et Rommains ardis.

Par mon conseil prens tout en gré, Villon ! 24

Alixandre, qui tant feist de hemee, Qui voulut veoir l'estoille pouciniere, Sa personne par moy fut envlimee ; Alphasar roy, en champ, sur sa baniere Rué jus mort, cela est ma manière.

��30

��Holofernes l'ydolastre mauldis,

Qu'occist Judith (et dormoit entandis !)

De son poignart, dedens son pavillon ;

Absalon, quoy ? en fuyant le pendis.

Par mon conseil prens tout en gré, Villon ! 36

��15. Priame C; Priamme P. — 16. Ne luy vault P. — 17. darriere A. — 20. Julius César C ; en sénat A . — 21 . pardis A. — 22. noyay C; boullon AC.

III. — 25. hamé A ; hesniee P. — 27. Sa personne fut elle enve- nimée A ; envelimee C. — 28. Alpharas A. — 29. cela c'est AP . — 50-31. Ainsi l'ay fait, ainsi le maintendray. — Autre cause ne raison n'en rendray AC, vers interpoles qui manquent dans P. — 33. Qui occist Judic C ; lui et dormoit tandis P.

François Villon. — I. 19

�� �