Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/306

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290 FRANÇOIS VILLON

Pour ce, François, escoute que te dis : Se riens peusse sans Dieu de paradis, A toy n'âutre ne demourroit haillon, Car, pour ung mal, lors j'en feroye dix. Par mon conseil prens tout en gré, Villon !

��XIII. — TETRASTIQUE

Je suis François, dont ce me poise. Né de Paris emprès Pontoise, Qui d'une corde d'une toise Sçaura mon col que mon cul poise.

��XIV. — L'EPITAPHE VILLON

Frères humains qui après nous vivez.

N'ayez les cuers contre nous endurcis,

Car, se pitié de nous povres avez.

Dieu en aura plus tost de vous mercis.

Vous nous voiez cy attachez cinq, six : 5

Quant de la char, que trop avons nourrie,

Elle est pieça dévorée et pourrie,

[Envoi.] — 37. Prince Françoys P ; que tu dis CP. — 38. penses P.

— 39. n'a autre C. — 40. certes fen A ; lors en P.

XIII. — Sources FIR. — Titre: Le rondeau que fist ledit Villon quand il fut jugié / ; Tetrastique quand il fut jugé R.

I . dont il me poise F. — 2. Natif d'Ausoir F. — 5. Et de la corde F.

— 4 . Saura FR .

XIV. —Sources CFIJRP . — Titre: L'epitaphe Villon F; Epitaphe dudit Villon / ; Epitaphe de Villon R.

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