Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/309

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POÉSIES DIVERSES 293

Fait boire en ceste escorcherie. 12

Vous entendez bien joncherie ?

Mais quant ceste paine arbitraire

On me juga par tricherie,

Estoit il lors temps de moy taire ? f6

Guidiez vous que soubz mon cappel

N'y eust tant de philosophie

Comme de dire : « J'en appel » ?

Si avoit, je vous certiffie, 20

Combien que point trop ne m'y fie.

Quant on me dist, présent notaire :

« Pendu serez ! » je vous affie,

Estoit il lors temps de moy taire ? 24

Prince, se j'eusse eu la pépie,

Pieça je feusse ou est Clotaire,

Aux champs debout comme une espie.

Estoit il lors temps de moy taire ? 28

��\Requeste a ^^yj _ LOUENGE A LA COURT

Mcsseignctirs ^ de Parlement.]

Tous mes cinq sens : yeulx, oreilles et boche, Le nez, et vous, le sensitif ûussy ;

m'eust FIPR. — 12. de celle /; a celle P ; de telle R. - 15. de moy iuaer par tricherie IPR. — 16. de me taire CJP.

ni - 17 Guidés C ; Cuydés P. - 18. N'eust C ; N'eust autant/. — ->! Si est il fol qui trop s'y fvt F- point je ne m'y fie C. - 22. Quant l'en C; devant notaire C; Quant dit me fut/. - 25. Pendus serés /. — 24. me taire CIP .

[Envoi. 1- 26.Pieca fusse 7.-27. un espie 7.-28. me taire C7P.

XVI. — Soiirces : FIJPR. - Titre : La louenge que feist Villon a la Court quant fut dit que il ne mourroit, et puis rcquist trois jours de

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