Page:Œuvres de M. de Crébillon, tome second, 1750.djvu/402

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RÉPONSE aux Diſcours prononcés par M. l’Abbé Girard, & M. l’Abbé de Bernis


Monsieur[1],

Vous avez recherché avec empreſſement l’Académie, c’étoit faire ſon éloge ; elle vous reçoit, c’eſt faire le vôtre ; heureux ſi, en nous aſſociant les Hommes célèbres qui nous ſont indiqués par les ſuffrages du Public, nous n’avions pas de ſi grandes pertes à déplorer ; celle que nous venons de faire dans la perſonne de votre illuſtre prédéceſſeur, nous coûtera des regrets éternels ; en vain nous retrouvvons en vous ſes vertus & ſes talens ; les mêmes charmes ne font

  1. A M. l’Abbé Girard.