devez retenir qu’il faut que vous ayez Dieu pour médecin suprême. Celui-ci est l’altissime et non l’infime ; il est le puissant et le tout-puissant sans qui rien n’existe. Les païens et les infidèles invoquent les hommes à leur aide. Vous, au contraire, criez vers Dieu (ad Deum vociferamini). Lui seul vous enverra immédiatement, opportunément, votre guérisseur, que ce soit un saint, un médecin, ou tout autre.
uisque nous avons déjà démontré que c’est
Dieu qui accorde à la fois la santé et les maladies,
nous ne ferons pas mention ici de la santé
a recouvrer. Car cette partie du cinquième livre
de la pratique n’est pas l’endroit propice pour traiter
de ceci. Nous expliquerons plutôt ici comment l’Entité
de Dieu a la puissance d’affliger de maladies tous les
hommes, sauf ce qui provient du mouvement et de
l’ordre de la nature, comme nous l’avons enseigné
dans les quatre Entités précédentes. Nous vous préfigurerons
ceci de cette manière par ces brèves paroles.
Ne savez-vous pas que, dans ce monde, l’homme a été
soumis à Dieu avec toutes les créatures. Donc de ceci
vous devez reconnaître que Dieu est celui qui rend
les êtres créés heureux ou malheureux (fortunat aut
infortunat, ). Remarquez
ensuite que deux peines géminées sont dans
la main de Dieu : l’une qui concerne la vie, l’autre la
mort. De quelles causes proviennent celles-ci, nous
l’expliquerons ailleurs. La peine qui suit la mort sera
omise ici. Celle qui est infligée dans la vie, au con-