bon médecin, qui guérit beaucoup de malades, peut, à bon droit, publier sa félicité, plutôt que celle qui nourrit un mauvais médecin. Et nous entendons ceci également des médecins hiératiques (de medicis sanctis, ) que nous n’entendons nullement exclure ici.
i vous désirez savoir pourquoi Dieu a créé la
médecine et le médecin, quoiqu’il guérisse
(medicetur)[1] lui-même, et pourquoi il opère
par le mécecin et ne guérit pas par lui-même
sans l’aide du médecin, remarquez, pour l’explication
de ceci, qu’il est dans les arcanes de Dieu de ne pas
vouloir que le malade sache que Dieu est médecin ;
mais afin que l’art et la pratique poursuivent leurs
progrès et que l’homme ressente son aide, non seulement
dans les miracles, mais la reconnaisse également
dans les créatures de Dieu qui guérissent par
l’artifice de la médecine, tout ceci par sa permission
et au temps déterminé, comme nous l’avons rapporté
plus haut.
Comprenez ensuite que les causes des maladies qui proviennent de la puissance divine, c’est-à-dire de son Entité, ne peuvent pas être scrutées de façon à savoir par qui, ou de quelle manière elles sont infligées, comme on peut le connaître fondamentalement dans les quatre autres Entités. On peut donner
- ↑ Quoiqu’il soit le médecin lui-même, dit l’allemand : dieweil und er der Artzt ist.