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V
Introduction

bibliographie[1], trois énormes volumes élaborés au prix de sacrifices considérables, de laborieuses et patientes recherches à travers toutes les bibliothèques de l’Europe, et où sont cités, décrits et soigneusement collationnés, tous les manuscrits actuellement existants ainsi que toutes les éditions imprimées, des ouvrages qui portent le nom de Paracelse.

Désormais, l’illustre ermite d’Einsiedeln était réhabilité ; sa gloire était devenue incontestable.

De nombreux savants continuèrent à suivre la voie féconde que ces maîtres leur avaient tracée : Hartmann, de Salzburg, a donné de belles études sur les théories mystico-théologiques[2] de Paracelse ; les docteurs von Petzinger[3] et Schneidt[4] lui consacrèrent leurs thèses inaugurales ; Hugo Magnus, dans un résumé précis et clair de sa doctrine[5], lui a décerné le titre d’Archimédecin : der Ueberarzt, et le Dr Weiss a essayé de mettre en pratique sa thérapeutique et d’en obtenir des résultats[6].

Puis les professeurs Aberle[7], de Salzburg et We-

  1. Karl Sudhoff. Versuch einer Kritik der Echtheit der Paracelsischen Schriften. Berlin, Reimer, 1894, 3 volumes.
  2. Franz Hartmann. Grundriss der Lehren des Theophrastus Paracelsus. Leipzig, 1898. — Die Medizin des Th. Paracelsus. Id., 1890.
  3. Joh. Fried. von Petzinger. Ueber das reformatorisches Moment in den Anschauungen des Theophrastus von Hohenheim, Greifswald, 18098.
  4. Wilhelm Schneidt. Die Augenheilkunde. München, 1903.
  5. Hugo Magnus. Paracelsus, der Ueberarzt. Breslau, 1906.
  6. Dr. Weiss. Die Arkana des Theophrastus von Hohenheim. Gmund, 1912.
  7. C. Aberie. Grabdenkmal, Schädel und Abbildungen des Theophrastus Paracelsus. Salzburg, 1891.