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IV
Paracelse

en 1851, Friedrich Mook[1], en 1874, dont les travaux ne sont pas sans intérêt malgré les critiques violentes qu’il s’est attirées de la part de Schubert ; le professeur Stanelli qui étudia ce que Paracelse avait pressenti de la science future[2], et Ed. Schubert[3], qui prépara, avec Sudhoff, le premier essai de bibliographie complète, tenté en même temps en Angleterre par Ferguson[4].

En 1894, le très distingué et regreité professeur de Bâle, Georg W. A. Kahlbaum, prononça son immortelle conférence sur Paracelse, en cette ville où le Maître avait connu tant d’opprobres, où tant de calomnies avaient été déversées sur lui par Oporinus et par la faculté entière.

La réparation fut éclatante. Toute la Suisse intellectuelle et scientifique applaudit au discours de l’illustre professeur[5], qui restera l’exposé le plus parfait, le plus exact et le plus clair qu’on ait fait des œuvres de Paracelse, de la révolution qu’il a accomplie dans l’art médical, et de la place qui doit lui être assignée dans l’histoire de la Science.

La même année, notre éminent confrère en bibliographie, Karl Sudhoff, élevait à Paracelse ce monument impérissable qu’est sa magistrale et incompara-

  1. Friedrich Mook. Theophrastus Paracelsus, eine kritische Studie, Würzburg, 1874.
  2. Rudolf Stanelli. Die Zukunft Philosophie des Paracelsus. Moskau, 1854.
  3. Ed. Schubert. Paracelsus Forschungen. Frankfurt-am-Main, 1887.
  4. Prof. John Ferguson. Bibliographia Paracelsica. Glasgow, 1877-1893.
  5. Georg. W. A. Kahlbaum. Ein Vortrag gehalten zu Ehren Theophrast’s von Hohenheim. Basel, 1894.