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IX
Introduction

vivant, sont la dissertation sur le bois de Gaïac (1529), la Practica (vers 1530), la Prognostication (1530 ou 1531), le traité de l’Imposture des Médecins (1530), une autre édition de la Practica (1533), les bains de Pfeffer ou Piper (vers 1535) et la grande chirurgie (1536).

Une grande quantité de livres existent sous son nom, soit imprimés, soit en copies manuscrites qui sont dispersées dans plusieurs bibliothèques de l’Europe.

Nous ne pensons pas qu’ils doivent tous lui être attribués ; néanmoins, ils portent les traces certaines de son influence et de son inspiration plus ou moins directe.

La plupart de ces ouvrages ont été publiés séparément, les uns en allemand, les autres en latin. Quelques-uns existent en édition latine et en édition allemande.

Il paraît évident qu’il écrivit lui-même un certain nombre de ses traités. Son éditeur de 1589, Huser, en donne quelques-uns, revus, dit-il, sur le manuscrit autographe. Vossius possédait aussi quelques manuscrits de sa main, dans sa bibliothèque, et Wagenseil affirme en avoir vu un dans la bibliothèque de l’Escorial. Quelques-uns, décrits par Sudhoff, pourraient bien être ceux dont parle Huser.

Mais il est certain, également, qu’il en dicta beaucoup d’autres à des secrétaires d’aventure, dont le plus célèbre fut Oporinus.

En quelle langue écrivit Paracelse ?

« Toujours en allemand », répondent ses détracteurs, prétextant qu’il ignorait absolument la langue latine.

Nous ne pensons pas devoir être aussi exclusif.