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XI
Introduction

éparses, soit en manuscrits, soit en opuscules imprimés.

Elles furent réunies pour la première fois, sous le nom de Bücher und Schriften, en une édition parue à Bâle en 1589-90, chez Waldkirch, aui fut réimprimée en 1603-1618 à Strassburg, chez Lazare Zetzner.

Renauldin, dans la Biographie de Michaud, cite une édition antérieure complète, qui aurait paru en 1575 ; mais comme toutes les assertions de ce critique partial et illettré sont suspectes, et que personne ne connaît cette édition, nous croyons qu’il y a erreur, et qu’il a confondu avec Aureoli Theophrasti Paracelsi Eremitae Philosophi Summi operum Latine redditorum tomi duo, Basilæ, Pern, 1575, qui ne contient que quelques traités, et non les plus importants.

L’édition de 1589 a été faite par les soins du savant J. Huser. Elle donne le texte allemand, presque toujours revu, dit celui-ci, sur les manuscrits autographes.

En 1603, cette édition des Œuvres complètes, traduite littéralement en latin, parut sous le titre de : Opera Omnia sive Paradoxa recenter latinè facta à Francfort, 1603, en dix volumes in-4o, chez Zacharie Palthénius.

Cette traduction, fort fidèle, est aussi littérale que possible ; elle reproduit exactement le texte allemand, et transcrit, mot pour mot, ses obscurités, sans se soucier de les expliquer.

Quel en est l’auteur ? Bitiskius, dans la préface de l’édition de 1658, l’attribue à un Belge (Belga), qui ne connaissait pas suffisamment la langue allemande, et à un homme plus versé dans le droit que dans l’art chymique, à viro Juris potius quàm chymicae artis perito.