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XII
Paracelse

Ceci paraîtrait s’appliquer à Gérard Dorn, qui était belge, et à Palthénius lui-même, qui était jurisconsulte ; toutefois nous ne pensons pas qu’elle doive leur être attribuée en totalité, car nous avons trouvé la trace évidente de styles bien différents, ce qui indiquerait que plusieurs mains se sont distribué les diverses parties de cette grande tâche.

Il est à signaler qu’il n’a été tenu aucun compte, dans cette version latine, des versions, même meilleures parues précédemment, telle que celle, si remarquable, du Liber Paramirum dont nous parlerons dans la suite.

En 1658, les frères de Tournes, célèbres imprimeurs de Genève, réimprimèrent, en 3 ; tomes in-fo, la version de 1603.

Quoique Bitiskius, qui fut chargé de la revision du texte, se soit vanté de l’avoir amélioré considérablement, sa tâche a été minime ; et il a reproduit, presque intégralement, la traduction de son devancier.

Cependant, l’ensemble est plus correct ; certaines fautes y sont amendées, et quelques fragments y sont ajoutés.

Pendant toute l’exécution de la traduction que nous offrons aujourd’hui au public intellectuel et philosophique, nous avons eu constamment sous les yeux :

1o L’édition allemande de Waldkirch, de 1589 ;
2o L’édition latine de Palthenius, de 1603 ;
3o L’édition latine des frères de Tournes, de 1658 ;


dont nous avons suivi les trois textes, confrontant parallèlement chacune des expressions.

Ceci fait, nous avons eu recours aux éditions séparées, parues antérieurement, chaque fois que nous avons pu les rencontrer ; et nous avons signalé les variantes.