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XIII
Introduction

Pour les quelques ouvrages qui ont été traduits avant nous, soit en français, soit en d’autres langues, nous avons mentionné les différences d’interprétation que présente notre traduction.

Chaque fois que nous avons rencontré une expression caractéristique et originale dont la puissance eût pu être affaiblie en passant dans notre langue, ou bien un terme douteux, ambigu ou peu compréhensible, pour lequel nous ne hasardons notre explication que sous réserves, nous avons placé, entre parenthèses, le mot latin et le mot allemand.

Nous avons suivi littéralement les textes, en nous efforçant d’être impeccablement exact.

C’est un document que nous transcrivons, et non une œuvre littéraire que nous élaborons.

Il importait donc de savoir sacrifier l’élégance du style, au devoir d’être rigoureusement exact. C’est la règle que nous nous sommes imposée, au risque même d’être accusé de ne pas savoir écrire.

Les éditions latines de 1603 et de 1658 portent des manchettes résumant l’alinéa auxquelles elles correspondent.

Comme elles font double emploi avec le texte, et ne sont que l’œuvre d’un éditeur soigneux, nous nous sommes dispensé de les traduire, sauf dans le cas où, différant du texte, elles apportent à celui-ci quelque éclaircissement.

Nous avons voulu donner le texte pur, sans le charger de commentaires, qui eussent augmenté démesurément l’ouvrage et l’eussent défiguré par des opinions et des tendances.

De simples remarques grammaticales, nécessaires en quelques endroits pour justifier notre manière de traduire, ou bien l’explication, en quelques mots, des