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LIBER PARAMIRUM

homme, dans la science. Et l’homme lui-même aussi, constitue un monde, avec un ciel, une terre, un air et une eau ; de même dans la science. Ainsi le Saturne du microcosme attire (asciscit, ${\mathfrak {nimpt\;an}}$ ) le Saturne du ciel ; de même le Jupiter du ciel s’unit (amplectitur, ${\mathfrak {nimpt\;an}}$ ) au Jupiter du microcosme. Puisqu’il existe ainsi deux ciels et une conjonction, ceux-ci ne sont pas séparés^[1] ; il en résulte que la mélisse de la terre se rapporte (assumit, ${\mathfrak {nimpt\;an}}$ ) à la mélisse du microcosme, et que la giroflée (cheiri) du microcosme prend (assumit, ${\mathfrak {nimpt\;an}}$ ) la giroflée de la terre. De même que la Cachymia^[2] de l’eau recherche (adoptat, ${\mathfrak {nimpt\;an}}$ ) la Cachymia du Microcosme, et que le Talc^[3] du Microcosme recherche le Talc de l’Eau. Ainsi la rosée de l’air reçoit (acceptat) la rosée du Microcosme, et le Terenia-

↑ Dann zween Himmel unnd ein Coniunctio ; le premier traducteur latin a lu ainsi : Ainsi le Jupiter du microcosme reçoit le Jupiter du ciel lesquels (deux) sont séparés par le ciel et non par la jonction.
↑ Cachymia. Toxites, Dorn et Roch le Baillif ne donnent point l’explication de ce terme. Suivant Castelli (Lexicon Medicum), c’est un terme paracelsique qui signifie un corps métallique imparfait, ou une minière de métal non müre (immatura), qui n’est point salin, ni métal absolu, mais presque métallique, qui se tient avec la première matière métallique, et qui tire son origine des trois premières matières métalliques. Les Cachymies peuvent se diviser en Sulfureuses, comme les Marcassites, Chiseta, Cobleta, en Mercurielles, comme les substances arsénicales, auripigmentées, etc., et en Salines comme tous les Talcs. La vie des Cachymies, suivant Johnson (De vit. rer. nat. Lib. 4 et 5), consiste en l’esprit mercuriel doué du pouvoir de teinture ; par contre, elles sont tuées dans la sublimation, par le sel et le vitriol. Il compte 30 espèces de Cachymies.
↑ Toxites et Dorn distinguent quatre sortes de talc ; le blanc, le blond, le rouge et le noir.

[1] Dann zween Himmel unnd ein Coniunctio ; le premier traducteur latin a lu ainsi : Ainsi le Jupiter du microcosme reçoit le Jupiter du ciel lesquels (deux) sont séparés par le ciel et non par la jonction.

[2] Cachymia. Toxites, Dorn et Roch le Baillif ne donnent point l’explication de ce terme. Suivant Castelli (Lexicon Medicum), c’est un terme paracelsique qui signifie un corps métallique imparfait, ou une minière de métal non müre (immatura), qui n’est point salin, ni métal absolu, mais presque métallique, qui se tient avec la première matière métallique, et qui tire son origine des trois premières matières métalliques. Les Cachymies peuvent se diviser en Sulfureuses, comme les Marcassites, Chiseta, Cobleta, en Mercurielles, comme les substances arsénicales, auripigmentées, etc., et en Salines comme tous les Talcs. La vie des Cachymies, suivant Johnson (De vit. rer. nat. Lib. 4 et 5), consiste en l’esprit mercuriel doué du pouvoir de teinture ; par contre, elles sont tuées dans la sublimation, par le sel et le vitriol. Il compte 30 espèces de Cachymies.

[3] Toxites et Dorn distinguent quatre sortes de talc ; le blanc, le blond, le rouge et le noir.

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