là se trouve l’obturation et une fluctuation[1] des vapeurs, comme dans une marmite fermée (occlusa olla, ), qui bout et se soulève elle-même. Le froid est vraiment la matière et la nature de toute frayeur que cause le froid. Plus la chaleur devient forte, plus le froid s’éloigne et laisse dominer la chaleur. Ainsi sont connues les merveilleuses natures du mercure[2], et parce que, véritablement à cause du souci de la brièveté, sa nature variée ne peut pas être décrite ici plus amplement, nous reporterons cette partie essentielle de notre traité, dans nos autres volumes.
uisque cette dissertion est achevée et terminée
dans la partie concernant le mercure, nous accorderons
aussi la même attention au sel, qui est une
autre partie des trois substances. Sachez d’abord, au
sujet de celui-ci, qu’il est transformé, en sa superbe,
suivant quatre modes, savoir ; en Résolution, Calcination,
Réverbération et Alcalisation. Or, la nature
du sel est variée, et de diverses manières () : c’est pourquoi variées sont les espèces
(species) de sa préparation. Beaucoup de sels sont calcinés ;
beaucoup sont réverbérés, et beaucoup alcalisés
et résolus, qui, tous, dans l’homme, se compor-