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PARACELSE

substance du corps moyen, en partie par (ex, ) la nourriture, les aliments et autres choses semblables ; cependant il n’est pas nécessaire que ceci soit rapporté ici. Car c’est ainsi que, du sel, sont engendrées les blessures du sel, ambulantes, passagères (peregrina), corrodantes, cancrizantes[1], profondes, putrides, sèches, etc., et beaucoup d’autres, non caverneuses ) comme l’alocépie, les pustules, les cicatrices, les tumeurs anales (condylomata), etc., et même la morve (?) (morphæa), la lèpre, et autres de leur espèce. Et c’est suivant le genre du sel qu’est le genre de la douleur et de la souffrance, et suivant ce qu’est l’étoile, qui apporte ici également la science[2], laquelle étoile, dans son exaltation, exerce aussi une influence et un mouvement.

En outre, il importe de savoir que, puisqu’ils produisent des formes diverses, comme dans les chancres (), fistules, gangrènes, plaies dévorantes (corrodentia), ceci vient également de la constitution () du sel, qui est aussi de cette nature. Car le sel a accordé la forme à toutes ces choses, comme le manifeste la lumière de la nature ; et tel est le sel en quelqu’un, telle est aussi la maladie en lui, qu’elle soit aiguë, chronique, brève, mortelle. Toutes ces différences seront expliquées en leurs chapitres particuliers.

  1. Qui sont de la nature du cancer ou chancre.
  2. Cette phrase est omise dans Palthenius et Bitiskius.