quelque accident ou souffrance que ce soit, en l’une et l’autre médecine.
Que celui-ci s’efforce donc, par une quotidienne application, de parvenir, en l’une quelconque de ces méthodes, à un tel degré de science et d’expérience (outre qu’il soit bon (fas) d’acquérir une connaissance exacte de son âme d’abord, et du corps du malade ensuite) qu’il possède un fondement solide de cette méthode, en tout ce qui incombe exactement à cette étude ; qu’il sache et comprenne de lui-même beaucoup plus de choses que du malade ; qu’il tienne la base de sa science placée en lui-même et non en une subjectivité étrangère ; qu’il ne se détourne ni ne s’écarte d’une cause dans une autre ; qu’il n’hésite pas en lui-même comme s’il passait d’une opinion à une autre, ni ne discute inconsidérément. Car chacune de ces méthodes, suffisamment parfaite, per se et in se, est une disquisition et une compréhension tant théorique que pratique et physique, en vue de la connaissance des causes et de la guérison des maladies. Et c’est par ceci que nous avons voulu terminer et conclure cet exorde à notre premier livre médical.
UISQUE, par ce qui précède, nous avons montré
qu’il existe cinq méthodes (facultates) différentes,
dont chacune subsiste séparément, indépendante
des autres, et que nous avons enseigné