OUS commencerons donc maintenant le Prologue
de notre Parenthèse. Je dis donc en principe,
à vous, tant médecins que chirurgiens,
que si vous lisiez cette présente Parenthèse, par laquelle
on devient vrai médecin, vous ne nous considéreriez
pas comme ignorants et inhabiles dans vos
livres, de ce que nous ne trainons pas un même joug
avec vous. Car si nous ne frayons pas avec vous,
c’est que ni votre style, ni votre pratique et connaissance
des causes, comme toutes choses erronées,
d’ailleurs, ne sont nullement probants pour nous,
comme nous le répéterons plusieurs fois dans la suite,
Nous ne sommes pas peu choqués, tant de la rareté de
vos guérisons miraculeuses, que de la multitude des
malades délaissés par vous. Quand même vous vous
glorifiez outre mesure de tant de médecins Chaldéens,
Grecs et Arabes, vos patrons, cela ne nous émeut
point du tout. Car, suivant que l’attestent les écrits
publiés de ceux-ci, le sort des malades qu’ils entreprirent
de guérir autrefois, fut le même que celui des
vôtres, aujourd’hui, dont meurt la plus grande partie.
Car, ni leurs livres ne nous affaiblissent, ni ne nous