Page:Œuvres de Paracelse, trad. Grillot de Givry, tome I, 1913.djvu/62

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
26
PARACELSE

X
PROLOGUE VI


PRÊTEZ-NOUS donc désormais toute votre attention. Maintenant que la force qui domine sur nos corps a été distribuée en cinq dominations (principatus, ), à la puissance desquelles nos corps sont soumis et par lesquelles ils éprouvent leurs maladies savoir l’entité astrale, l’entité vénéneuse, l’entité naturelle, l’entité spirituelle, l’entité et l’entité divine ; dans ce même ordre vont suivre les cinq traités de cette parenthèse ; savoir : pour quelle raison l’entité astrale possède une puissance sur le corps de l’homme, de telle sorte qu’elle l’affaiblit ou le détruit, et ainsi de suite pour les autres Entités. Avant de commencer cette parenthèse, je veux que l’on sache que nous avons fait usage, en écrivant, du style des gentils ou des Païens, bien que nous soyons nés de l’homme chrétien. La cause pour laquelle nous agissons ainsi est la FOI. Car si nous avions écrit en tant que Chrétien, alors il aurait fallu omettre les quatre Entités suivantes : Astrale, Vénéneuse, Naturelle et Spirituelle, et nous n’aurions pu les décrire. Car ceci n’est pas du style chrétien, mais payen. Mais la dernière entités est vraiment de style chrétien ; c’est par elle que nous concluons. Mais ce style des gentils dont nous faisons usage dans la description des quatre entités n’entachera nullement notre foi ; il ne fera qu’aiguiser notre esprit. C’est pourquoi nous l’appelons style de la gentilité, parce qu’il s’éloigne de la foi du Christ ; et cependant nous en faisons profession ouvertement avec vous tous qui, Chrétiens de