uivant ce que nous avons déjà rapporté de
l’Alchimiste, ainsi vous devez croire que celui-cia
étéformé par Dieu seul, afin qu’il sépare
du bien ce qui se trouve différent de celui-ci,
savoir, dans le corps, ce que celui-ci a absorbé, par
l’ordre divin, pour la sustentation de sa vie. Mais
ayez maintenant recours à ce que nous avons dit tout
d’abord, savoir : qu’il y a cinq choses qui ont pouvoir
dans l’homme, et auxquelles il est soumis : comme
l’Entité astrale, de laquelle nous avons traité, et ensuite
l’Entité du Poison. Et bien que l’homme ne soit
nullement influencé par les astres, il n’est pas également
protégé et défendu contre l’Entité du poison ; et
puisqu’il est contaminé par elle, il doit donc, au contraire,
la redouter. Mais nous laisserons tout ceci
puisque nous en avons suffisamment parlé auparavant.
Mais afin que vous saisissiez tout ceci plus facilement,
observez d’abord le commencement, afin que
vous compreniez plus parfaitement pour quelle raison
le poison vous nuit ou peut vous nuire. Puis donc
que nous avons en nous un Alchimiste, placé dans
notre corps par Dieu, le Créateur, à telle fin de séparer
le poison de la nourriture salutaire, afin que nous
n’en éprouvions aucun dommage, il convient de parler
ensuite de lui, c’est-à-dire quelle est sa raison
d’être, quel est son mode d’existence, et de rechercher
pourquoi toutes les maladies humaines proviennent
également de l’Entité du poison et des autres
Entités. Dans cette disquisition, tout ce qui ne porte
aucun dommage au corps mais, au contraire, lui
procure quelque chose de commode, sera omis par
nous, comme nous vous le déclarerons dans la suite.