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PARACELSE

Or, de même, un tartre est engendré du fiel, qui provient, de même que les autres, de l’excrément de celui-ci. Le fiel contient en soi ce tartre, mais ne le distribue pas plus loin. D’où il s’ensuit que, dans le fiel, se trouve la matière du calcul[1]. Et s’il est séparé de l’excrément, et s’il ne se répand pas (nec exundat, ) dans les parties extérieures, alors il est engendré sous la forme qui se trouve dans le fiel. De celui-ci proviennent également ses maladies spéciales, c’est-à-dire des paroxysmes tels que le calcul ; et toute espèce de calcul les produit de soi-même. D’où, enfin, des desséchements (comprehensiones, ), contusions, vomissements, tranchées (tormina, kriniien), épanchements de la bile, qui surviennent au moment de son paroxysme, par lequel épanchement de bile, des coliques et autres semblables sont provoquées ensuite dans les intestins. Mais les médecins disent d’autres sottises au sujet de l’origine de ces choses. Car, à moins que tu n’atteignes (tractes, ) d’abord ce calcul, tout ton travail sera nul. De même, il faut que tu établisses que la cause (des maladies provenant) du fiel, naît et provient du calcul contenu dans celui-ci, et que tu établisses le traitement de la même manière, et que tu dises qu’il est nécessaire seulement d’enlever le calcul du fiel. Sinon il sera impossible que tu prêtes secours (au malade). Mais vous êtes extrêmement

    grande prépondérance dans les villes maritimes de l’Allemagne ds Nord. Ses membres puissants et richissimes, menaient, à l’égal des grands et des princes, une vie fastueuse.

  1. La version de Palthenius a omis cette phrase. Forberger dit : la matière du tartre.