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LIBER PARAMIRUM

admirés[1] dans ces maladies parce que l’on a accepté vos rêveries vaporeuses (fumi, ) et que l’on y a ajouté foi. Ceci vous est si agréable, et si bien qu’il en doit être de même dans toutes choses sur lesquelles vous donnez une opinion, ce qui est à juste titre. Car toute assemblée est semblable à celui qui la dirige[2]. Prêtez donc attention, afin que vous sachiez si les maladies du fiel, ou proviennent du calcul, ou existent sans le calcul. Car, sachez qu’il n’est pas d’inimitiés plus grandes, pour le fiel, que celles des excréments ; et que celui-ci est rarement malade si le tartre n’y concourt pas, séparé ou non séparé. Mais croyez ceci, que le fiel chasse le calcul dans son paroxysme par beaucoup de voies et de manières, qu’il ne convient pas du tout de décrire ici. Cette nature engendre la jaunisse (arquatus morbus, , pour ) et diverses autres. Tantôt elle vient, tantôt elle s’en retourne[3]. Et toute Jaunisse qui n’est pas chassée par les vraies médecines de la Jaunisse, celle-ci est mélangée avec le tartre. Et, seul, le calcul est repoussé (exturbetur, ) ; autrement, nulle Asallia[4] ou excrément

  1. Le texte dit : gebutz, de büszen, qui signifle corriger, améliorer, perfectionner, et que Palthenius a traduit mot à mot par exculti. Mais le sens est obscur. Forberger a traduit : instructi.
  2. Ewer gemein ist auch also nach dem unnd ihr Burgermeister ist. Palthenius a traduit : qualis grex, talis et rex.
  3. Cette phrase isolée n’est pas très compréhensible. L’original dit : Jetzt kompt sie, jetzt geht sie wider hinweg. Palthenius a traduit : Jam insilit, jam recedit. Forberger : qui modo adsunt, modo recedunt.
  4. Assalia (?) suivant Roch Le Baillif, Dorn, Toxites et Ruland, ce sont les vers qui se forment dans les bois des char-