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PARACELSE

tourne pas vers lui-même, mais si elle incline vers la femme, alors ceci est, en elle[1], non le véritable (mal) caduc, comme le possède l’homme, mais celui de la matrice. Car ceci est un autre corps, non pas celui qui peut être comparé à l’homme[2]. Car deux inclinations sont également présentes ; l’une est du ciel externe, qui est semblable à ce qui est en l’homme ; l’autre, du ciel de l’homme, ce qui est la suffocation de la matrice. Et c’est pourquoi ces trois (maux) caducs (caduci) divers se séparent l’un de l’autre[3]. Celui de l’homme est viril ; celui de la femme est féminin ; l’un et l’autre, cependant d’un seul ciel, car là se trouve une nature virile. Le troisième est celui du corps intérieur, et reçoit son ciel de l’homme.

Sachez donc, d’après tout ceci, que ces choses sont propagées par la voie héréditaire, sinon dans le père, sinon dans la mère, mais cependant dans le fruit. Car[4] l’homme lui-même ne se corrompt pas (inficiat, ) dans les véritables maux caducs du ciel intérieur, sinon en syncope, et la femme dans la suffocation de la matrice. Si la jeune fille (puella, ) doit naître, la suffocation doit être imprimée en elle de deux manières ; virginalement () et fémininement (muliebriter, () ; virginalement, elle est semblable à la syncope, avec quelques signes précurseurs[5] du mal caduc[6]. La suffoca-

  1. Palthenius traduit le caduc est en elle.
  2. Gérard Dorn dit : non autre que celui qui peut être comparé à l’homme.
  3. Scheiden. Palthenius traduit : elucent.
  4. Le texte allemand dit : Nun ist das eins, das der mann, etc.
  5. Palthenius ajoute : insultans.
  6. Gérard Dorn ajoute, pour compléter la symétrie de la phrase : altero quidem in suffocationem, etc.