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LIBER PARAMIRUM

toutes les écoles. Et, bien qu’ils[1] aient beaucoup écrit sur la chute (caduco) et la suffocation, cependant ils ont oublié grossièrement d’indiquer quel corps, parmi les quatre, avait reçu le (mal) caduc, ou dans lequel il se cachait. C’est pour cette raison qu’ils n’en ont pas parlé, car ils ne savaient que fort peu ce qu’était la maladie. Donc leurs commentaires sont de pures opinions et illusions[2].

Ce que doit connaître, tout d’abord, le médecin, s’il doit décrire le corps, c’est la substance[3]. Ceci est le fondement par lequel on peut noter et supputer l’art médical. Il doit en être de même ici. L’homme, de même, a été constellé dans son ciel, de telle sorte qu’il a cette conjonction en lui ; alors il est nécessaire de la briser (erumpere, ). Or, en vérité, celui-ci a deux corps, c’est-à-dire deux sujets : son corps propre et le corps de la femme. L’’inclination vient-elle dans lui-même ? Alors son astre et sa volonté se retirent[4]. Si, au contraire, elle ne se

    réservée plus particulièrement à l’épilepsie. La matrice, étant un sous-microcosme, d’après Paracelse, doit posséder également son mal caduc. Voir à ce sujet le traité de Paracelse : de Caduco Matricis au tome X de la présente édition.

  1. Palthenius écrit : et bien que les élèves de celles-ci aient écrit beaucoup de commentaires.
  2. L’édition de 1566 ajoute : als ein paur düncken. Gérard Dorn traduit : comme (l’opinion) des paysans ut rusticorum.
  3. Sol er das Corpus beschreiben die substants. Cette phrase n’est pas trés claire. Dorn a tranché la difficulté en inventant un verbe et il a dit : Le médecin doit écrire tout d’abord que le corps est substance.
  4. Le texte de Huser dit : so ist sein sydus sein will auss ; gehet es, etc. L’édition de 1566 dit : sein willen : aussgehet es, etc., etc.