Page:Œuvres de Paracelse, trad. Grillot de Givry, tome II, 1914.djvu/84

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
70
PARACELSE

emparent[1] de cette manière, c’est-à-dire l’un plus abondamment (uberius, ) que l’autre. D’où l’une est plus grande ou plus petite que l’autre. Car on ne peut rien dire au sujet de la grandeur, forme et similitude, car celles-ci viennent de l’Accident (accidens), et ce qui vient de l’Accident ne peut être jugé d’après une semblable science[2]. Ainsi, au sujet du calcul de la vessie, sachez que deux (calculs) ne croissent pas, engendrés successivement, c’est-à-dire que l’un croît pendant tant d’années, et qu’un nouveau est engendré après celui-ci. Car, de même que, de deux enfants (jumeaux) l’un n’est pas conçu après l’autre, de même il n’en est pas ainsi non plus des pierres. Mais c’est la règle commune touchant le sable et les graviers, qu’ils croissent successivement. Or les générations des pierres ne leur sont pas semblables.

Mais nous en avons assez dit touchant la génération du Tartre dans les voies urinaires, c’est-à-dire comment il y est formé. Bien que ceci soit bref, en vérité, nous avons agi ainsi à cause des chapitres particuliers, dans lesquels chaque genre et espèce sera exposé en particulier. Cependant les voies ont été indiquées, savoir celles qui se dirigent de la bouche à l’estomac et de l’estomac à l’anus () et du ventricule au foie, aux reins et à la vessie. Mais quant à ce qui concerne l’urine et l’excrément des intestins et celui de la bouche dans l’estomac[3], rien

  1. Nemmen, en prennent possession. Palthenius a traduit : angescunt. Forberger a ridiculement abrégé ce passage.
  2. Palthenius a omis toute cette phrase.
  3. Cette phrase a été omise par Palthenius.