Page:Œuvres de Spinoza, trad. Appuhn, tome I.djvu/220

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dont les choses ont commencé et leur lien de dépendance avec la cause première, j’ai composé un petit ouvrage entier sur ce sujet et aussi sur la Réforme de l’Entendement : je suis occupé à le transcrire et à le corriger. »

Ce petit ouvrage ne peut être ni le Court Traité, qui ne traite pas expressément de l’entendement et de la connaissance, ni l’Ethique, qui n’existait pas encore à cette date, n’est pas un petit ouvrage (opusculum), et ne contient d’ailleurs pas non plus d’étude particulière de notre pouvoir de connaître.

Seul le fragment connu sous le nom de Traité de la Réforme de l’Entendement peut être l’ouvrage que Spinoza donne dans sa lettre à Oldenburg comme étant déjà composé, bien que non encore achevé. A la vérité ce fragment ne contient dans son état actuel[N 1] que de très brèves allusions à l’origine des choses et à la cause première mais, en plusieurs endroits, Spinoza avertit le lecteur qu’il traitera plus loin des questions de cette sorte ou encore le renvoie à sa Philosophie[N 2], c’est-à-dire sans doute à la partie de son livre qui devait contenir l’exposé de sa doctrine métaphysique et qui a été détruite comme faisant double emploi avec l’Ethique.



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