Page:Œuvres de Virgile (éd. Panckoucke, 1859).pdf/459

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donne un passage facile aux songes vrais ; l’autre, d’un ivoire éclatant de blancheur, s’ouvre aux songes décevants que les dieux Mânes envoient sur la terre. En disant ces paroles, Anchise accompagne son fils et la Sibylle, et les fait sortir par la porte d’ivoire. Le héros presse ses pas vers la flotte, et rejoint ses compagnons. Puis en côtoyant les bords de la mer il se rend au port de Caïète. L’ancre est jetée du haut de la proue, et les poupes reposent, immobiles, sur le rivage.