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Page:Œuvres de monsieur Nivelle de La Chaussée, 1762, tome 2.djvu/315

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Il faut bien, à son tour, que Monsieur obéisse.
Vous n’avez que trop fait tout ce qu’il a voulu.
Il en contracteroit l’habitude importune.
C’est bien assez d’avoir reçu, dans la maison,
Cette niece orpheline, & presque sans fortune,
Qu’il vous fit accueillir, par la seule raison
Qu’elle porte son nom. (à part.) Notez, par apostille,
Qu’elle reçoit sa niece & refuse sa fille.

Mad. Argant.

Que dis-tu ?

Rosette.

Que dis-tu ?Que c’est vous montrer
La tante la meilleure & la plus généreuse
Qu’on puisse jamais rencontrer.

Mad. Argant.

Voilà mon fils.

Rosette.

Voilà mon fils.Déjà ! l’aventure est heureuse !

Mad. Argant.

Qu’il est mis agréablement !



Scène II.

LE MARQUIS, MADAME ARGANT, ROSETTE.
Le Marquis.

Je me jette à vos pieds. Je suis réellement
Outré, désespéré de m’être fait attendre.