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Page:Œuvres de monsieur Nivelle de La Chaussée, 1762, tome 2.djvu/325

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Sçachez, en m’appelant par mon nom véritable,
Que le titre de pere est le plus respectable
Qu’un fils puisse donner à l’auteur de ses jours.

Mad. Argant.

Il est vrai ; mais enfin je sçais qu’au fond de l’ame
Il ne m’aime pas moins pour m’appeler Madame.

Monsieur Argant.

Ma femme, quant à vous, je ne m’en mêle pas ;
C’est une affaire à part ; je n’en veux point connoître.



Scène V.

UN COUREUR, Mr. ARGANT, Mad. ARGANT, LE MARQUIS.
Monsieur Argant.

Quelle est cette autre espece ? Où s’adressent tes pas ?

Le Coureur.

Ici.

Mr. Argant.

Ici.Qu’es-tu ?

Le Coureur.

Ici.Qu’es-tu ?Coureur.

Monsieur Argant.

Ici.Qu’es-tu ?Coureur.Qui cherches-tu ?

Le Coureur.

Ici.Qu’es-tu ?Coureur.Qui cherches-tu ?Mon Maître ?

Monsieur Argant.

Quel est-il ?