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Page:Œuvres de monsieur Nivelle de La Chaussée, 1762, tome 2.djvu/327

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Le Marquis.

Je crois en avoir deux.

Mr. Argant.

Je crois en avoir deux.Qui sont-ils donc ?

Le Marquis.

Je crois en avoir deux.Qui sont-ils donc ?D’abord,
N’avez-vous pas l’honneur d’être né Gentilhomme ?

Monsieur Argant.

Un peu. Mais est-ce assez pour s’appeler Marquis ?
Argant, vous êtes fou.

Mad. Argant.

Argant, vous êtes fou.N’avez-vous pas acquis ?…

Monsieur Argant.

Et quoi ?

Mad. Argant.

Et quoi ?Ce Marquisat que nous avions en vûe ?
Est-ce que ce n’est pas une affaire conclue ?

Monsieur Argant.

Un Marquisat !…

Mad. Argant.

Un Marquisat !…Est-il acheté ?

Mr. Argant.

Un Marquisat !…Est-il acheté ?Ma foi, non.

Le Marquis.

Ah ! Madame…

Mad. Argant.

Ah ! Madame…Ah ! Monsieur…

Monsieur Argant.

Ah ! Madame…Ah ! Monsieur…Il est trop cher.