Aller au contenu

Page:Œuvres de monsieur Nivelle de La Chaussée, 1762, tome 2.djvu/340

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Je te veux marier ; & je t’ai destinée
Au fils de mon meilleur ami.
Nous avons tous les deux conclu cet hyménée.
S’il est à ton gré, comme au mien,
Si Doligni te plaît… Tu rougis ! Ah ! fort bien.
La pudeur fut toujours la premiere des graces.
J’en tire un bon augure. Il sera ton époux…
Quel est cet inconnu qui marche sur nos traces ?



Scène X.

UN MAÎTRE-D’HÔTEL, Mr. ARGANT, MARIANNE.
Le Maître-d’hôtel.

Mademoiselle, un mot.

Marianne.

Mademoiselle, un mot.Que vous plaît-il ?

Le Maître-d’hôtel.

Mademoiselle, un mot.Que vous plaît-il ?Tout doux.
Ce vieux Monsieur-là, sauf son respect & le vôtre,
Eh ! bien… est-ce Monsieur ?

Marianne.

Eh ! bien… Est-ce Monsieur ?Oui.

Le Maître-d’hôtel.

Eh ! bien… Est-ce Monsieur ?Oui.Lui ? J’en suis ravi.

Mr. Argant.

Quel est cet importun ?