Aller au contenu

Page:Œuvres de monsieur Nivelle de La Chaussée, 1762, tome 2.djvu/361

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



Scène VII.

DOLIGNI pere, MARIANNE, Mr. ARGANT, Mad. ARGANT.
Mr. Argant.

Eh ! bien ?Quels qu’ils soient, vrais ou faux,
Telle qu’elle est enfin, on offre de la prendre ;
Et le fils de Monsieur, si vous le permettez…

Marianne, à part.

 
Ah ! ciel !

Mr. Argant.

Ah ! ciel !Avec plaisir deviendra votre gendre.

Mad. Argant, bas à Monsieur Argant.

Quoi ! le fils de Monsieur… vous me compromettez.

Mr. Argant.

Oui, lui-même, à ce prix.

Marianne, à part.

Oui, lui-même, à ce prix.Dieux ! que viens-je d’entendre !
Ah ! quelle trahison !

Mad. Argant.

Ah ! quelle trahison !Monsieur nous fait honneur.

Doligni pere.

Ce sera pour mon fils le comble du bonheur.

Mad. Argant.

 
(à part.)(haut.)
Je sçais qu’il aime ailleurs ; feignons. Il faut se rendre.