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Page:Œuvres de monsieur Nivelle de La Chaussée, 1762, tome 2.djvu/393

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Scène III.

Mad. ARGANT, ROSETTE, LA FLEUR.
Mad. Argant.

Comment, ce misérable est encore en ces lieux !
Fidèle confident d’un trop coupable Maître…
Va-t-en.

La Fleur.

Va-t-en.En vérité, Madame, il est à naître…

Mad. Argant.

Tais-toi ; sors ; & jamais ne parois à mes yeux.



Scène IV.

Mad. ARGANT, ROSETTE.
Rosette.

M’est-il permis d’entrer dans vos douleurs secrettes ?
D’où viennent donc ces pleurs qui coulent malgré vous ?
Je ne vous vis jamais dans l’état où vous êtes.

Mad. Argant.

On ne reçut jamais de plus sensibles coups.
On vient d’empoisonner le bonheur de ma vie…
Mon cœur est suffoqué… je ne puis respirer.
(Rosette lui donne un fauteuil.)