Page:Œuvres poétiques de François de Maynard, 1885, tome 1.djvu/369

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Silvie

Que sert de plus douter de son retour ?

Cléande

Que sert de plus douter de son retour ?Helas !
Que tu m’es favorable au point de mon trespas
O Ciel plain de douceur ! Mais allons le relire.


Scène 8

Silvandre, Tirsis, Cléande, Silvie.
Silvandre

Ciel, quand finiras-tu mon langoureux martire ?
Soleil, de qui j’atens si la vie et le jour,
He ! quand reviendras-tu esclairer ce sejour !
He ! quand reviendras-tu esclairer ce Ce jour.
Echo, las ! pleut aux Dieux ! mais, dis moy si ma belle
Est tout ainsi que moy en son amour fidelle.
Las ! tu ne reponds rien ? sois muette tousjours,
Du Ciel tant seulement j’atendray mon secours.
Du Ciel tant seulement j’atendray mon seCours.
Que je coure ? ha ! trompeuse, et où ? en quel rivage,
Sur quel mont et quel bois, pour voir ce beau visage,
Pour revoir ce Soleil dont mon cœur fe brusla ?
Pour revoir ce Soleil dont mon cœur fe brusLa.
La ! helas ! je le voy.