Page:Œuvres poétiques de François de Maynard, 1885, tome 1.djvu/372

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Silvandre

Silvandre.Et bien, ma belle, allons à la retraicte.

Silvie

Pourquoy me fit le Ciel à tant de maux subjecte ?
Pourquoy ne suis-je, helas ! si heureuse en amour ?
Coupe quand tu voudras la trame de mon jour,
O Ciel injurieux ! Puis que ma triste vie
Aux ennuis seulement est tousjours asservie,
Et puis que tout plaisir s’estrange de mon cœur ;
Il vaut mieux n’estre pas, que de vivre en langueur !