Page:אמרי לב Prières D'un Cœur Israélite (Jonas Ennery, 1848).djvu/141

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Malheur à moi, si tu me juges dans ta justice; le châtiment dû à mes fautes m’anéantirait. Mais un rayon d’espérance pénètre dans mon cœur. N’es-tu pas l’amour éternel י la source intaris-sable de la miséricorde et du pardon! J’espère donc encore, mon Dieu, en ta clémence; ta bonté pardonne à ceux dont l’âme n’est point endurcie dans le mal, et ton secours est toujours près des affligés, même de ceux qui sont pauvres en bonnes œuvres , dès qu’ils élèvent vers toi, mon Père, un regard humble et suppliant. * Malgré mes péchés, j’ose concevoir l’espérance que tu ne m’abandonneras pas, car je me repens amèrement; tu me ramèneras de la voie de l’erreur, car j’ai éprouvé ton inépuisable clé-mence, qui prend pitié de notre faiblesse; tu ne veux pas nous perdre, mais nous corriger, et tu ne permettras pas que nous périssions dans l’erreur.

C’est pourquoi le son du Schofar retentit en Israël, pour nous rappeler le grand jour du juge-ment, et nous annoncer ta justice; il nous ex־ horte au repentir et à la pénitence, et nous avertit de nous préparer au jour suprême de la Récon-ciüation.

J’entends cette voix, mon Père, je me pros-terne en pleurs pour te faire l’aveu de mes fautes,