son Père céleste. Lui seul peut toujours le secourir ; lui seul le veut toujours. Les soucis et les misères nous assaillent en vain ; nous pouvons y résister et chercher notre consolation près de celui qui connaît nos maux et peut y remédier. « C’est vers les montagnes que j’élève les yeux, dit le Prophète dans sa détresse ; c’est de là que me viendra le secours » (Ps. 120, 1).
Que n’obtient point une fervente prière ! Quand l’arrêt de votre condamnation serait déjà porté au tribunal céleste, priez, et Dieu révoquera sa sentence. Moïse, agenouillé au pied du Sinaï, n’a-t-il pas arrêté, par sa prière, le bras de Dieu déjà levé pour exterminer Israël coupable d’idolâtrie ! Ne craignez donc point, tout chargé que vous soyez de péchés, d’offrir au Seigneur votre repentir ; priez pour vous ou pour d’autres, et vous pourrez espérer. Craignez tout, au contraire, pour une journée ou pour une nuit qui n’est pas commencée ou terminée par la prière ; ce sera peut-être une journée ou une nuit fatale ; ce sera peut-être pour vous ou pour quelqu’un des vôtres la dernière journée ou la dernière nuit.
II.
Mais ce serait une prière bien imparfaite que